Publié à 13h29, le 11 juillet 2013 , Modifié à 13h31, le 11 juillet 2013

Décision du Conseil constitutionnel : Luc Chatel "n'aime pas qu'on s'en prenne aux institutions"

COUCOU SARKOZY - Le Conseil constitutionnel rejette les comptes de Nicolas Sarkozy ? Ne comptez pas sur Luc Chatel pour critiquer les sages de la rue de Montpensier. Le vice-président de l'UMP se démarque de ses collègues sarkozystes et affirme sur France Info ne pas souhaiter "s'en prendre à l'institution". 

S'il a "parfois le sentiment qu'il y a un certain acharnement contre Nicolas Sarkozy", le député prend ses distances avec Nicolas Sarkozy et ses soutiens qui attaquent le Conseil constitutionnel : 

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Je suis le tenant à l'UMP d'un discours qui consiste à respecter les institutions. Je considère que nous sommes des républicains, nous avons vocation à gouverner le pays, nous n'avons pas à nous attaquer aux institutions qu'elles soient judiciaires, ou le Conseil constitutionnel. Je ne suis pas de ceux-là.

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Luc Chatel n'écarte cependant pas l'idée de réfléchir à l'avenir à la place du Conseil constitutionnel, quand la droite reviendra au pouvoir : 

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J'ai le sentiment que dans une crise comme nous la traversons aujourd'hui, les Français ont besoin de repères si nous avons à travailler sur le fonctionnement de nos institutions, ça peut être une piste de réfléxion pour quand nous reviendrons au pouvoir.

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Dans un message publié sur Facebook, Nicolas Sarkozyavait estimé que la décision du Conseil constitutionnel "mettait en péril la formation (l'UMP, ndlr) qui doit préparer l’alternance tellement nécessaire au socialisme."

Les proches de l'ancien président de la République ont également émis des critiques envers l'institution, notamment Henri Guaino qui a fait le parallèle avec l'affaire Dreyfus.