Défilé d'anciens ministres pour soutenir le candidat UMP dissident à Boulogne Billancourt

Publié à 07h30, le 30 janvier 2014 , Modifié à 09h07, le 30 janvier 2014

Défilé d'anciens ministres pour soutenir le candidat UMP dissident à Boulogne Billancourt
(Capture d'écran)

Pour les municipales, il y a des villes dans lesquelles il vaut mieux être dissident. C'est sans doute le cas de Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine. Dans la première commune d'Ile-de-France, hors Paris, le candidat dissident de droite, Pierre-Mathieu Duhamel, reçoit des soutiens de poids face au candidat officiel de l'UMP Pierre-Christophe Baguet

Choisi par la commission d'investiture de Jean-François Copé et François Fillon, ce dernier n'est pas le choix de certains anciens poids lourds du gouvernement. A commencer par Alain Juppé, soutien actif, dont Pierre-Mathieu Duhamel fut le directeur de cabinet dans les années 80, comme l'explique Libération.

Dès le mois d'octobre 2013, Alain Juppé assurait avoir "passé l'âge d'être le petit doigts sur la couture suite aux décisions de la commission d'investiture" et affichait son soutien au candidat dissident.

  

D'autres défilent également à ses côtés. Le 12 février, c'est Benoist Apparu, ancien ministre du Logement qui sera présent dans la ville pour le soutenir, a confirmé au Lab le député de la Marne. 

Sans fixer de date de rendez-vous, Xavier Bertrand et Bruno Le Maire ont également apporté leur soutien au candidat non-officiel, d'après Libération

>> Mise à jour, 9h00 : L'entourage de Bruno Le Maire dément le soutien du député UMP à Pierre-Mathieu Duhamel et évoque simplement une présence aux voeux de Thierry Solère, député de la circonscription. L'ancien ministre de l'Agriculture s'en tient aux investitures officielles de l'UMP. 

Pour sa candidature, Pierre-Mathieu Duhamel est encadré par un connaisseur en dissidence : Thierry Solère, le député de la ville. En juin 2012, ce dernier s'était fait élire à Boulogne-Billancourt en tant que candidat non-officiel face au prétendant investi par l'UMP, à l'époque Claude Guéant. 

Du rab sur le Lab

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