Des députés UMP refont le coup de l'amendement par l'absurde. Après les amendements de Jacques Bompard sur le mariage homo, Julien Aubert, Nicolas Dhuicq, Jean-Marie Tétart, Philippe Cochet, Georges Ginesta et Alain Suguenot proposent des quotas pour les élections cantonales et municipales.
L'idée ? Que certaines catégories de population soient représentées en fonction de leur proportion dans la population.
Exemple : les chefs d'entreprise, les chômeurs, les ouvriers, les commerçants ou les handicapés doivent ête représentés aux élections en fonction de leur proportion dans la population.
C'est par des amendements au projet de loi relatif à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des délégués communautaires, et modifiant le calendrier électoral, que ces élus de l'UMP expriment leur opposition au gouvernement.
Pour eux, "le gouvernement se trompe" en souhaitant mettre en place des binômes de candidats afin d'assurer la parité dans ces élections. Du coup, ils amendent le projet de loi avec un raisonnement par l'absurde :
En appliquant cette logique dévoyée, on arrivera à une crise de légitimité des instances représentatives. On oublie que ce sont des avocats qui ont représenté le peuple en 1789.
Cet amendement vient donc mettre le gouvernement devant ses responsabilités en permettant d’assurer un équilibre dans la représentation des chefs d’entreprise au sein du futur conseil départemental.
Avec une quinzaine d'amendements, ils veulent donc que soient représentés aux élections de manière proportionnelle à la population : les chefs d'entreprise, les auto-entrepreneurs, les commerçants, les professions libérales, les bénéficiaires des minima sociaux, les demandeurs d'emplois, les ouvriers non-qualifiés, les ouvriers qualifiés, les professions de l'information et des arts, les personnes atteintes d'un handicap, etc.