Des élus de gauche et de l'UMP aux journées nationalistes de Corte en Corse

Publié à 18h40, le 30 juillet 2012 , Modifié à 18h40, le 30 juillet 2012

Des élus de gauche et de l'UMP aux journées nationalistes de Corte en Corse
Jean-Guy Talamoni, dirigeant de Corsica Libera (Maxppp).

C'est inhabituel. Cette année, des élus issus des partis politiques traditionnels participeront aux traditionnelles "journées internationales" du mouvement indépendantiste Corsica Libera, à Corte, en Haute-Corse.
Ce rendez-vous annuel réuni chaque été toute la famille nationaliste corse afin de discuter de la situation politique de l'île et de leur combat politique.

  1. Pierre Chaubon et Laurent Marcangeli seront présents

    Sur corsicalibera.com

    Des élus de gauche et de l'UMP sont invités aux "journées internationales" du mouvement indépendantiste Corsica Libera. Une situation singulière puisque, traditionnellement, ce rendez-vous politique se tient entre nationalistes corses. 

    Cette année, un débat sur l'évolution institutionnelle de la Corse se tiendra en présence d'élus issus des partis politiques traditionnels. Ce sera un des temps forts des 31e "Ghjurnate Internaziunale", journées internationales de Corte, en Haute-Corse. 

    Une dizaine d'élus de partis de la majorité de gauche, dont le président de la commission de la Collectivité territoriale de Corse chargée de l'évolution institutionnelle, Pierre Chaubon, mais aussi le nouveau député UMP de Corse-du-Sud, Laurent Marcangeli, seront présents.

    Le mouvement Corsica Libera, organisateur de l'événement, a annoncé vouloir ouvrir ce débats à toutes les forces politiques du pays : 

    Considérant les enjeux politiques de l'avancée institutionnelle que nous ne cessons de revendiquer depuis plusieurs décennies, ce débat ,ouvert à toutes les forces politiques de notre pays, quelles que soient leurs orientations idéologiques, constituera l'évènement politique de l'été dans l'île

    Jean-Guy Talamoni, dirigeant de Corsica Libera, a souligné que les idées de son parti, comme la co-officialité de la langue corse et l'évolution vers une citoyenneté corse, notamment pour devenir propriétaire dans l'île et tenter d'enrayer la vertigineuse spirale de la spéculation foncière et immobilière, avaient fait depuis un an et demi l'objet de votes majoritaires au sein de l'Assemblée de Corse.

    Ces 31èmes "Journées" dans la capitale historique de l'île débuteront samedi avec un débat sur la situation des prisonniers corses, puis sur une conférence-débat sur la situation au Pays basque et en Irlande en présence de représentants de ces régions, mais aussi de militants catalans et sardes.

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