SORRY SEEMS TO BE THE HARDEST WORD - Ce sont des "excuses" qui n'en sont pas vraiment. Pour paraphraser, Philippe Moisescot explique qu'il est désolé, mais qu'on (médias et politiques) s'est injustement acharné sur lui. Le 27 juillet, ce conseiller municipal (Les Républicains) de Levallois-Perret diffusait le message suivant :
La France de Pepere . Merci à nos amis Socialistes . pic.twitter.com/i4fQfoAnDA
— Moisescot Philippe (@philmoi) 26 Juillet 2015
Contacté par Le Lab, il s'était alors défendu de tout racisme, expliquant entre autres : "Je ne suis pas plus raciste qu'un autre mais ce dessin, c'est malheureusement vrai." "Malheureusement, il n'y a que la vérité qui fâche", ajoutait-il.
Trois jours plus tard, l'élu a donc présenté ses "excuses" et son "mea culpa" sur Twitter, comme l'a repéré Metronews.
Message d excuse suite à mon tweet ayant soulève une telle polémique . pic.twitter.com/fdaF68VP4m
— Moisescot Philippe (@philmoi) 30 Juillet 2015
Il écrit d'abord :
"Mea culpa à ceux que j'ai pu blesser en retweetant simplement une caricature d'un journal suisse [belge en réalité, ndlr].
"
Mais il enchaîne immédiatement sur un autre ton, dénonçant un "bashing" qu'il juge "étonnant" et "blessant" et s'estimant injustement "traité de facho ou raciste". Il ajoute :
"6 mois après 'Charlie', la liberté de la presse s'arrête finalement quand elle est reprise par un élu.
"
Il estime donc être victime d'un acharnement visant à l'"humilier" :
"Alors l'occasion était trop belle en plein été, une actualité peu dense, quoi de mieux que de tenter d'humilier un simple conseiller municipal que je suis en voulant même "réveiller" Sarkozy !
"
Manière de s'en prendre aux nombreux médias qui ont relayé son tweet polémique, mais aussi à Jean-Christophe Cambadélis, qui avait réagi en demandant à Nicolas Sarkozy de "virer" Philippe Moisescot "et ses dessins racistes" :
Quelqu'un pourrait-il réveiller @NicolasSarkozy ds son luxueux hôtel corse pour qu'il vire l'élu Philippe Moisescot et ses dessins racistes?
— Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) 28 Juillet 2015
Dans un second message le 30 juillet, l'élu écrivait encore :
Que les journalistes qui m ont attaqué s en prennent donc aux confrères suisses car je n ai fait que retweeter un dessin non fait par moi .
— Moisescot Philippe (@philmoi) 30 Juillet 2015
Puisqu'il n'a pas lui-même réalisé ce dessin tendancieux, il n'a donc rien à se reprocher. Contrairement à ceux qui l'ont accusé de racisme. Mais il est quand même désolé. Enfin, vous avez compris.