Le feuilleton continue. Le 6 novembre, Dominique Desseigne est assigné par Rachida Dati pour reconnaissance en paternité devant la chambre civile du tribunal de grande instance de Versailles, selon M, le magazine du Monde.
L'hebdomadaire livre quelques détails sur cette affaire qui a fait passer le PDG du groupe Lucien Barrière des pages économie aux rubriques people. Et selon l'avocate du patron, sa ligne de défense devrait tenir dans le fait que Rachida Dati "entrelaçait ses relations".
D'après les informations du magazine, l'avocate recense huit relations, parmi lesquelles :
Un animateur télé, un ministre, un PDG, un premier ministre espagnol, l'un des frères de Nicolas Sarkozy, un procureur général qatari et l'héritier d'un empire du luxe.
L'ancienne ministre demande à Dominique Desseigne un test de parternité. Mais ce dernier ne compte pas s'y plier. "Je ne lâcherai rien. Parce que j'ai été correct et que je n'ai rien à me reprocher", aurait-il confié à un de ses amis selon M, le magazine du Monde.
De son côté, la défense de Rachida Dati devrait s'appuyer sur "des attitudes de Dominique Desseigne, qui lui a loué un appartement". "Elle produira des attestations de son personnel qui raconte qu'il venait souvent voir la petite", précise l'hebdomadaire.
Dans un article publié par Paris Match en janvier 2009, Dominique Desseigne revenait sur les rumeurs lui prêtant une "aventure éclair avec Rachida Dati". A l'époque, il jugeait Rachida Dati "belle, intelligente et vive". "Et mes enfants l’adorent. C’est un ministre compétent et courageux", précisait-il.
Interrogé sur l'identité du père de la fille de Rachida Dati, il répondait encore : "Je ne me suis jamais permis de lui poser la question."