Bien sûr, elle ne dit, contrairement à la sénatrice PS de Marseille Samia Ghali, que l’armée doit être mobilisée pour ramener l’ordre dans les quartiers difficiles de Marseille.
Mais Ségolène Royal, invitée de la matinale de France Inter, ce lundi 26 août, n’en livre pas moins un éloge de l’uniforme, et plaide pour une forme d’intervention de l’armée dans les zones urbaines délicates.
Ca donne ceci.
Sur une mobilisation de l’armée pour le maintien de l’ordre, c’est un "non, sauf circonstances exceptionnelles":
"Ce n’est pas son rôle, ce n’est pas le rôle de l’armée d’être déployée chacun son travail. C’est le rôle de la police, en milieu rural, c’est le rôle de la gendarmerie de maintenir l’ordre public.
Mais s’il y a des dangers grave, il est déjà arrivé que l’armée intervienne - je veux dire (…) s’il y a des insurrections de rue, des dangers grave (…).
L’uniforme ne m’a jamais fait peur.
"
En revanche, sur une utilisation des militaires avec un rôle de "coach", là, c’est un oui sans condition qu’énonce l’ancienne candidate à la présidentielle :
"Vous le savez, moi j’ai défendu l’encadrement militaire des délinquants, il y a des compétences d’encadrement et de formation des jeunes à l’armée qui pourraient être bien utilisées pour remettre les jeunes dans le droit chemin.
"
Le 30 juillet 2011, Ségolène Royal, alors candidate à la primaire socialiste, expliquait que la "société devrait plus s’inspirer des valeurs de l’armée", dans un entretien au Parisien :
"L’armée véhicule la transmission de l'amour du pays, le respect des règles, le travail collectif, le sens de la hiérarchie, de l'exemplarité (…)
Dans cette institution très structurée, il y a des repères qui peuvent être utiles à une société qui, elle, est aujourd'hui totalement déstructurée.
"