L'élu communiste de Paris Ian Brossat s'énerve contre un journaliste : "va te faire foutre…"

Publié à 18h11, le 19 mars 2015 , Modifié à 18h18, le 19 mars 2015

L'élu communiste de Paris Ian Brossat s'énerve contre un journaliste : "va te faire foutre…"
Ian Brossat © JOEL SAGET / AFP

"Monsieur Brossat abîme Paris." Tel est le constat lâché par le conseiller UMP de Paris Pierre-Yves Bournazel ce jeudi 19 mars, visant son homologue communiste Ian Brossat.

Ce n'est pas par la politique qu'il mène aux côté d'Anne Hidalgo en tant qu'adjoint au Logement que l'élu PCF "abîme Paris". Quoique Pierre-Yves Bournazel trouverait certainement là-aussi beaucoup de choses à redire. Non, ce qui émeut le conseiller UMP, ce sont les mots de Ian Brossat à l'adresse d'un journaliste, ce jeudi.

Sur Facebook, Ian Brossat s'est un tantinet énervé après qu'un journaliste a commenté un lien du parti communiste, un article dans lequel le PCF se félicite du bon score des communistes lors des dernières élections législatives en Israël. "Ils font un beau score, commente le journaliste Alexis Thiebaut. Il y a en effet de quoi se réjouir pour les communiste israéliens… Davantage que pour les communistes français, qui, (probablement) devraient être rayés de la carte des départements…"

La réponse de Ian Brossat est assez claire :

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Va te faire foutre…

 

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Le message a depuis été supprimé de la page Facebook de Ian Brossat. Trop tard :  Pierre-Yves Bournazel avait déjà récupéré une capture d'écran et l'avait diffusée sur les internets.

Une diffusion qui n'a pas vraiment plu à certains communistes parisiens : 

Contacté par le Lab, Ian Brossat évoque ses propos, expliquant avoir trouvé la remarque du journaliste "un peu déplacée". "Mais venant d'un journaliste de droite, ce n'était pas étonnant", juge-t-il. Il ajoute :

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Je me suis excusé et il a accepté mes excuses.

 

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On est rassurés. Ian Borssat précise que ses mots ne traduisent pas une quelconque tension à l'approche des départementales, départementales où le Parti communiste pourrait perdre les deux derniers départements qu'il dirige : l'Allier et le Val-de-Marne. 

Du rab sur le Lab

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