En cas de condamnation, Jean Tibéri souhaite voir son fils lui succéder dans le 5e

Publié à 18h08, le 15 février 2013 , Modifié à 18h28, le 15 février 2013

En cas de condamnation, Jean Tibéri souhaite voir son fils lui succéder dans le 5e
Jean Tibér en octobre 2011 (Maxppp).

DROITS DE SUCCESSION - Jean Tibéri sait chérir ses enfants. Le maire du 5e arrondissement de Paris sait aussi qu'il risque de ne pas pouvoir se représenter lors des prochaines municipales: dix mois de prison avec sursis et cinq ans d'inéligibilité ont été requis contre lui, en appel, dans le procès des faux électeurs. Si c'est le cas, Jean Tibéri a choisi son successeur : ce sera son fils, Dominique.

Dans Le Monde du samedi 16 février, l'édile affirme même avoir négocié cela avec François Fillon, lorsqu'il lui cédait son siège de député :

Ce sera moi ou Dominique [...] Je l'ai dit à François Fillon quand je lui ai cédé mon siège de député, pour qu'il puisse se présenter en juin (2012, NDLR) à Paris. J'espère qu'il saura s'en souvenir.

Si Jean Tibéri est forcé de céder son siège avant même l'élection, il souhaite également que "Dominique" soit celui qui le remplace immédiatement. Pas de "traitement de faveur" à ses yeux, mais pas une "pénalisation spéciale" pour autant. Il dégaine alors son argument choc : s'appeler Tiberi dans le 5e, c'est l'assurance du succès.

A toutes les élections nationales ou locales auxquelles les Tiberi n'ont pas été candidats, la gauche a été majoritaire dans le 5e.

Sur ce point, Jean Tibéri n'a pas totalement tort. Lors de la dernière élection présidentielle notamment, François Hollande était arrivé largement en tête dans l'arrondissement, avec plus de 56% des voix devant Nicolas Sarkozy.  

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