A La Rochelle, les hautes sphères locales du Parti socialiste ne s'apprécient guère. Dans le Canard enchaîné de mercredi, Olivier Falorni, candidat dissident aujourd'hui radié du parti a des mots poétiques pour qualifier sa relation avec la candidate officielle, Ségolène Royal : "on ne se hait pas, on se vomit".
Et les deux prétendants risquent de se retrouver pour un second tour fratricide qui promet d'être électrique.
Un dissident très soutenu
Olivier Falorni face à Ségolène Royal. C'est le duel fratricide qui approche aux élections législatives à La Rochelle. L'un est un candidat dissident, issu du Parti socialiste, mais aujourd'hui radié du mouvement. L'autre est la très médiatique ténor de Solférino, ancienne candidate à l'élection présidentielle.
Et pour qualifier leur relation, Olivier Falorni a une formule délicate, relayée par le Canard enchaîné :
On ne se hait pas, on se vomit.
En lice sous l'étiquette "majorité présidentielle", Olivier Falorni, ancien premier secrétaire fédéral, est soutenu par des poids lourds. François Hollande l'avait assuré de sa voix aux dernières universités d'été du Parti socialiste. Jean Glavany et un Jean-François Fontaine, un des vice-président de la région l'appuie également.
Avec cette configuration, les deux prétendants pourraient se retrouver face à face lors du second tour. Une quadriangulaire est même envisageable, avec la candidate UMP et un avocat proche de Borloo également dans la course.
Les uns, voulant mettre la main sur les 23.240 voix récoltés par François Hollande lors du second tour de la présidentielle. Les autres, espérant grapiller un maximum des 14.201 voix de Nicolas Sarkozy.