Eric Ciotti accuse Jean-Marc Ayrault d’avoir "instrumentalisé des enfants" pour sa rentrée politique

Publié à 09h44, le 13 août 2013 , Modifié à 09h49, le 13 août 2013

Eric Ciotti accuse Jean-Marc Ayrault d’avoir "instrumentalisé des enfants" pour sa rentrée politique
Eric Ciotti et Jean-Marc Ayrault au milieu des enfants le 12 août 2013 à Matignon (montage Maxppp et photo Delphine Legouté)

La rentrée politique de Jean-Marc Ayrault auprès de 300 enfants ? De la com', uniquement de la com', estime, sans surprise, Eric Ciotti ce 13 août sur RTL. Mais le député des Alpes-Maritimes accuse surtout le Premier ministre d'avoir "instrumentalisé des enfants" :

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J’ai trouvé cette rentrée du Premier ministre quelque peu indécente.

La communication poussée à ce point, même une forme d’instrumentalisation des enfants, en plus on sentait le Premier ministre pas vraiment à l’aise dans cet exercice.

C’est la communication poussée à l’extrême. C’est prendre un peu les Français pour des idiots.

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Lundi midi, Jean-Marc Ayrault a accompagné quelques 300 enfants n'ayant pas pu partir en vacances pour raisons économiques, dans les immenses jardins de Matignon. Encadrés par le Secours populaire et des animateurs de l'UCPA, ces enfants ont pu jouer, danser ou faire du sport dans le parc. Durant une heure, le Premier ministre a fait le tour des stands, sous une nuée de caméras et de micros, avant de partager un pique-nique plus au calme [> notre reportage ici].

Eric Ciotti élargit son propos à l'ensemble de la communication élyséenne et gouvernementale cet été :

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Je crois que le gouvernement, que ce soit le Premier ministre ou le ministre de l’Economie, ou même le président de la République qui a multiplié les déplacements tout le mois de juillet avec une forme de répétition et des slogans très creux en bandoulière, "le chômage n’est pas en vacance".

Les Français le savent et ils n’ont pas besoin qu’on leur répète, avec uneforme de méthode Coué, que tout va aller mieux alors que la situation n’a jamais été aussi dégradée pour eux et pour l’économie française.

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Du rab sur le Lab

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