L’erreur juridique de l’UMP et du garde des Sceaux de l’époque, Dominique Perben, lorsqu’elle était au pouvoir a été accueillie comme du petit lait par la majorité. De Christiane Taubira à Jean-Jacques Urvoas.
Interviewé par le Figaro de ce mardi 13 août, le député UMP des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian reconnait là "une faute technique assez grossière". Mais rejette la faute sur "les services de la Chancellerie", plutôt que sur Dominique Perben, et pointe surtout, et "principalement", la responsabilité des magistrats.
Et l’ancien ministre de poursuivre :
On a envie de dire au syndicat de la magistrature qu’il reste de la place – pour des collègues, cette fois – sur « le mur des cons ».
En avril, la révélation d’un "mur des cons" - ce panneau situé dans les locaux du syndicat de la magistrature où des magistrats ont épinglé différentes personnalités, majoritairement politiques et de droite – avait provoqué une importante polémique.
BONUS TRACK : JE VEUX TOUJOURS MON INVENTAIRE
Parmi les premiers à réclamer un droit d’inventaire du quinquennat de Nicolas Sarkozy, Patrick Devedjian a depuis été rejoint par de nombreux élus de l’UMP, comme Hervé Mariton ou Gérald Darmanin.
Dans le Figaro, le président du conseil général des Hauts-de-Seine insiste. Et persiste, jugeant nécessaire que son parti fasse l'inventaire du quinquennat Sarkozy et se livre à "une clarification de ses choix idéologiques".
Si nous ne faisons pas d'inventaire, nous laissons le champ libre à la gauche pour caricaturer autant qu'elle le souhaite notre bilan.
Quelle crédibilité pouvons-nous espérer aux yeux des Français si nous ne sommes pas capables de discerner ce qui a fonctionné et ce qui n'a pas fonctionné dans les politiques que nous avons mises en oeuvre?