Espionnage: "une affaire d'une exceptionnelle gravité" pour le député socialiste Olivier Faure

Publié à 10h33, le 01 juillet 2013 , Modifié à 10h33, le 01 juillet 2013

Espionnage: "une affaire d'une exceptionnelle gravité" pour le député socialiste Olivier Faure
Janvier 2013 (Maxppp).

AVEC DES AMIS COMME ÇA... - Il a l'oreille du Premier ministre et du Président de la République. Olivier Faure, fidèle parmi les fidèles de l'exécutif, ne mâche pas ses mots lorsqu'il s'agit de commenter les soupçons d'espionnage par les Etats-Unis des ambassades européennes. Invité ce lundi de LCP, Olivier Faure s'indigne, et remet en question l'accord commercial en cours entre l'Union européenne et les Etats-Unis :

C'est une affaire d'une exceptionnelle gravité. Il ne s'agit pas de savoir si tout le monde s'écoute. Il s'agit de voir que nous sommes en ce moment en train de négocier un traité de libre échange avec les Etats-Unis, qui ont choisi, vraisemblablement, d'écouter les institutions européennes.

On négocie avec des gens qui cherchent à savoir quel est le mandat qu'on leur a donné, quelle est la nature de la négociation qu'ils ont à conduire avec nous.

Autant de raisons de s'inquiéter selon Olivier Faure. Et de répliquer :

C'est extrêmement grave, et ça devrait à tout le moins poser la question aux Européens de savoir comment ils ripostent ensemble, à un état, les Etats-Unis, qui se conduit comme s'il était seul au monde

On ne peut pas avoir des alliés et les considérer comme ses ennemis. C'est pas possible. 

Une dénonciation dans la droite ligne de celle d'Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti socialiste, et surtout beaucoup plus offensive que celle de Fleur Pellerin, qui appelle à ne pas suspendre les négociations commerciales avec les Etats-Unis.

Du rab sur le Lab

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