VERA CRUZ - Alors que tous les yeux sont rivés sur la place Saint-Pierre de Rome pour l'élection du nouveau pape, le débat sur la refondation de l'école se poursuit à l'Assemblée nationale. L'occasion pour le député UMP de la Droite populaire Jacques Myard de s'illustrer.
L'élu des Yvelines a comparé Vincent Peillon à Kadhafi. Le parlementaire assimile le ministre de l'Education nationale au dictateur libyen et s'en explique :
Monsieur Kadhafi, il a pris la République, et à un moment, il a dit ce n'est plus la République, c'est la Jamahiriya du peuple libyen. Vous faites la même chose. Là où nous avons des instruments donnés par la constitution, l'article 34, c'est la loi, c'est ça. Et là vous nous dites à la place : on va refonder.
Un parallèle qui n'a pas manqué d'indigner la gauche.
#DirectAn#refondationdelecole le député de l'opposition Myard compare le ministre @vincent_peillon à Kadhafi #UMPitoyable
— Sylvie Tolmont (@SylvieTolmont) 13 mars 2013
#directAN Myard qui compare Vincent Peillon à Kadhafi... Ça vole haut :-( #refondationdelecole
— Barbara Pompili (@PompiliBarbara) 13 mars 2013
La critique de Jacques Myard, sur le fond, est un des angles d'attaque de la droite sur ce texte gouvernemental. La droite est partie mardi à l'assaut à l'Assemblée contre le projet de loi pour la refondation de l'école, avec notamment des amendements visant à remplacer le terme "refonder" l'école, jugé disproportionné par la droite. "Ce mot n'a pas sa place, ni dans le titre de la loi ni dans le contenu", a lancé Xavier Breton, sur FranceTVInfo.