Euro 2016 : Le Guen fustige "les bourgeois" qui ne veulent pas d’une fan zone au Champ-de-Mars

Publié à 10h39, le 10 juin 2016 , Modifié à 10h39, le 10 juin 2016

Euro 2016 : Le Guen fustige "les bourgeois" qui ne veulent pas d’une fan zone au Champ-de-Mars
Jean-Marie Le Guen s'en prenant aux "bourgeois" des 7e et 15e arrondissements de Paris. © Capture d'écran LCP.

ON EST CHEZ NOUS – Plus de 90.000 personnes sont attendues les soirs de match de l’Euro 2016 sur la fameuse "fan zone" du Champ-de-Mars, au pied de la tour Eiffel à Paris. Une fan zone qui a créé la polémique dans le monde politique, avec notamment une partie de la droite choquée que cet espace dédié aux supporters soit maintenu malgré l’état d’urgence et la menace terroriste. C’est notamment le cas des élus LR parisiens des alentours du Champs-de-Mars comme Philippe Goujon ou Rachida Dati.

Mais s’ils s’y opposent, c’est parce qu’ils ne sont pas trop partageurs. Surtout quand il s’agit de "leur jardin", critique Jean-Marie Le Guen, ce vendredi 10 juin sur LCP . Pour le secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement, cette opposition n’est que purement politicienne. "Philippe Goujon est député d’une partie qui est à côté du Champ-de-Mars. Il écoute un certain nombre de gens qui voudraient garder le Champ-de-Mars pour eux", dit-il avant de s’en prendre "aux bourgeois" des 7e et 15e arrondissements de Paris :

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Sauf quand on est élu du 7e ou du 15e et qu’on a les bourgeois installés devant. Monsieur Goujon ou madame Dati, ils sont là il faut comprendre pourquoi. Il y a des gens qui détestent voir des gens arriver leur prendre leur jardin. Mais le problème c’est que le Champ-de-Mars, ce n’est pas leur jardin, c’est le jardin de Paris, le jardin de la France. Si on les écoutait, il n’y aurait même plus de touristes à la Tour Eiffel.

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Leur opposition n’est pas donc pas sécuritaire, mais politicienne, affirme Jean-Marie Le Guen pour qui "la fan zone, c’est la bonne réponse". "La bonne gestion des foules nous a appris qu’il valait mieux les rassembler que les disperser. Les fans zones, c’est d’abord une réponse policière et sécuritaire", a ajouté ce proche du Premier ministre Manuel Valls.

Et de rappeler, offensif comme à son habitude, que la droite avait tiqué lorsque la France avait organisé la COP 21 et accueilli de nombreux dirigeants mondiaux pour cette occasion dans la foulée des attentats du 13 novembre. "J’entends cette droite qui voulait annuler la COP 21. La COP 21 a eu lieu, ça a été un succès", poursuit Jean-Marie Le Guen qui ajoute qu’annuler une fan zone comme la COP 21 aurait été "une victoire de Daech" :

 

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C’est une droite arrogante et craintive.

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