Eurovision, Eurobidon

Publié à 12h33, le 27 mai 2012 , Modifié à 12h33, le 27 mai 2012

Eurovision, Eurobidon
Loreen, candidate suédoise à l'Eurovision, et vainqueur du concours. (Reuters)

Le concours de l'Eurovision est-il uniquement musical ? Alors que l'Europe s'interroge sur son avenir, le plus vieux télé-crochet d'Europe peut aussi être envisagé sous un angle politique.

Notre éditorialiste Olivier Duhamel fait une critique politique de l'Eurovision 2012.

  1. Une émission de propagande

    La plupart des chansons paraissent interchangeables. Surtout, la plupart sont en anglais, alors que chaque pays dispose d'une exposition médiatique exceptionnelle, devant cent trente millions de téléspectateurs. Même la plus musicale des langues, l'italienne, a été abandonnée… L'Anglovision remplace l'Eurovision. 

    A cette première normalisation s'en est ajoutée une autre, encore plus politique. Pas un mot de critique sur le caractère dictatorial du régime. Et entre chaque compétiteur, une succession d'images sirupeuses sur le merveilleux Azerbaïdjan. 

    Rarement émission de variétés aura été l'occasion d'une telle propagande. 

     

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