L'UMP n'a pas le monopole du psychodrame. Après deux ans de "guerre larvée", le Parti socialiste des Landes vient d'exclure quatre membres du conseil municipal de Tarnos, ville limitrophe au nord de Bayonne, raconte le quotidien local Sud Ouest, dans un article publié le 26 novembre.
Petit rappel des épisodes
Aux municipales de 2008, les quatres exclus du PS sont élus sur la liste d'union de gauche, derrière le maire PCF Jean-Marc Lespade.
Entre eux et la majorité au conseil municipal, les relations sont tendues (exemples sur sudouest.fr en mai 2011 et en juillet 2012). En 2011, le maire avait retiré leur délégation à trois d'entre-eux.
Cité par le quotidien, le premier secrétaire fédéral du PS landais Renaud Lagrave explique qu'aujourd'hui, ils "ne peuvent plus s'exprimer au nom du PS" :
[...] Par leurs positions, leurs votes au Conseil municipal, leurs déclarations dans la presse, sur les sites Internet, ce groupe a fait un choix politique de renversement d'alliance.
Aujourd'hui, ils doivent en tirer les conséquences.
Ils ne peuvent plus se revendiquer et s'exprimer au nom du PS.
Côté exclus, on assure avoir fait appel de la décision de la commission fédérale des conflits des Landes aux instances nationales du Parti. Un appel que les exclus assurent suspensif de la décision.
Ce qui leur permet de contre-attaquer sur un autre dossier : l'élection du secrétaire de section de Tarnos, qui a eu lieu mi-novembre. Les exclus assurent avoir saisi la commission nationale des élections et la commission des conflits des Landes.
Motif invoqué ? La candidature de l'une d'entre-eux a été écartée, or ils assurent qu'ils avaient le droit de se présenter.
Résultat prévu par Sud-Ouest : le prochaine conseil municipal pourrait être encore plus tendu qu'à l'habitude.