Exposée médiatiquement, l’élection pour la présidence de l’UMP ne devrait pas connaître de fraudes

Publié à 13h35, le 15 novembre 2012 , Modifié à 13h35, le 15 novembre 2012

Exposée médiatiquement, l’élection pour la présidence de l’UMP ne devrait pas connaître de fraudes
Jean-François Copé et François Fillon en septembre 2011 (Maxppp)

Malgré les craintes des deux camps, les proches de François Fillon comme de Jean-François Copé ont bon espoir que le scrutin pour la présidence de l’UMP se déroulera sans fraude.

Le ton monte entre François Fillon et Jean-François Copé à l’approche du jour J qui délivrera le nom du futur président de l’UMP. Parallèlement, les deux camps craignent des fraudes. Mais se veulent rassurant. Et rassurés.

Ainsi, un "proche de François Fillon", cité par Libération du jeudi 15 novembre, explique que le contexte de cette élection devrait éviter toute fraude : 

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Cette élection va se faire sous le regard des médias. Le bourrage des urnes, ça sera compliqué.

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Et Libération d’écrire que "les cadres de l’UMP connaissent toutes les figures de la fraude, même s’ils ne peuvent rivaliser avec les experts du PS", rappelant les péripéties du Congrès de Reims en 2008 au cours duquel se sont affrontées Ségolène Royal et Martine Aubry pour la tête du PS.

Un "vieux renard du RPR" confiait ainsi au quotidien, mardi dans les couloirs du Palais Bourbon :

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Celui qui prétend n’avoir jamais truqué –ou un peu arrangé– une petite élection de délégué de circonscription vous raconte des histoires.

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Aussi, pour éviter tout soupçon de triche, chaque candidat aura un assesseur de son camp dans chacun des près de 600 bureaux de vote. 

  

 

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