Florian Philipot a pris sa décision. Ce jeudi 21 septembre sur France 2, il annonce qu'il quitte le FN. C'est la conséquence du conflit engagé entre la présidente du parti Marine Le Pen et son numéro 2 depuis les échecs de la présidentielle et des législatives. Invité de 4 Vérités, il lance :
"On m'a dit que j'étais vice-président à rien. Je n'ai pas le goût du ridicule ni de ne rien faire : donc bien sûr, je quitte le Front national.
"
À voir ci-dessous en vidéo :
.@f_philippot annonce sur @France2tv qu'il "quitte le Front National" #FN
— Guillaume Daret (@GuillaumeDaret) September 21, 2017
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Mercredi, Marine Le Pen avait annoncé qu'elle maintenait Florian Philippot au poste de vice-président du FN, tout en lui retirant sa délégation à la stratégie et à la communication . En gros, l'eurodéputé restait vice-président, mais il ne servait plus à rien. Une demi-sanction, car la présidente du parti n'allait pas jusqu'à l'en exclure.
La Croix de Loraine en boutonnière, Florian Philippot explique ne pas avoir informé Marine Le Pen de sa décision. Il parle d"un gâchis" et assure n'avoir aucune rancœur.".
"De la déception bien sûr. De la tristesse très certainement. Mais le combat pour la France doit se poursuivre.
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La question de l'avenir du désormais ex-frontiste se pose. Part-il seul ? "J'ai beaucoup d'amis au Front national", assure-t-il. Dans la foulée, Sophie Montel, conseillère régionale de Bourgogne-Franche-Comté, a elle aussi annoncé qu'elle quittait le parti.
J'envoie aujourd'hui ma lettre de démission à @MLP_officiel !
— Sophie Montel (@Sophie_Montel) 21 septembre 2017
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[BONUS TRACK] Non-inscrit avec Jean-Marie Le Pen
Mais, mais, mais... que va devenir Florian Philippot au Parlement européen maintenant qu'il a quitté le FN ? Il devrait rejoindre les rangs des non-inscrits parmi lesquels figure un certain... Jean-Marie Le Pen. Ennemi de Florian Philippot au FN avant d'en être viré (même s'il est toujours président d'honneur), Jean-Marie Le Pen va donc voir le désormais ex-frontiste venir siéger avec lui. Une sacré ironie du sort, comme l'a repéré Béatrice Houchard de L'Opinion.