Souvenez-vous : à la suite d’un « signalement» de l’eurodéputée Sophie Montel, le parquet de Paris a ouvert le 22 mars une enquête préliminaire pour «abus de confiance» visant une vingtaine d’élus de tous partis. Enquête élargie à Jean-Luc Mélenchon après un deuxième « signalement» en juillet . Le geste, salué par son ami Florian Philippot, n’a pas été payé en retour. Sophie Montel a perdu la présidence du groupe FN à la région Bourgogne-Franche-Comté à cause de ses critiques contre son parti. Et Florian Philippot, numéro 2 du FN ne supporte pas ce qu’il considère comme une injustice .
Invité de Cnews ce mercredi 6 septembre, il rappelle que quand même : "Elle a fait tomber le gouvernement Macron 1". Mais quand Jean–Pierre Elkabbach lui rétorque que cela a pu atteindre en boomerang Marine Le Pen (mise en examen dans une autre enquête sur des soupçons d’emplois fictifs), il révèle que c’est à la demande de la cheffe du front que Sophie Montel a agi :
"C’est Marine [Le Pen] qui lui a demandé de faire ça. Elle a demandé à un volontaire de bien vouloir le faire. C’est Sophie Montel qui s’y est collée.
"
Une révélation sur ordre donc. Un extrait à voir ici :
[BONUS TRACK] Candidat à rien (pour l’instant)
Sachez-le : pour le moment, Florian Philippot n’est candidat à rien. Même s’il refuse de dire qu’en aucun cas, il ne se présentera à la présidence de l’Elysée. Il dit :
"Pourquoi je dirais que je ne serai jamais candidat de ma vie ? J’en ai absolument pas l’intention là. Je ne vais pas dire que je ne serai jamais candidat de ma vie. Je n’en sais strictement rien. Là, je n’en ai absolument pas la pensée un seul instant, ni l’ambition. Et je ne suis pas candidat à la présidence du front national en mars prochain. Je n’ai pas du tout l’intention d’être candidat, je le précise.
"