Benoît Hamon, Nicolas Sarkozy et l'équipe de France [updaté]

Publié à 11h37, le 30 mars 2012 , Modifié à 14h06, le 30 mars 2012

Benoît Hamon, Nicolas Sarkozy et l'équipe de France [updaté]
Benoit Hamon, le 28 août 2010, à La Rochelle. (Reuters)

Le porte-parole du PS Benoît Hamon tente un parallèle entre "la France bling-bling de Sarkozy" et "le foot bling-bling", qui "perd tout", dans un entretien diffusé ce vendredi 30 mars par So Foot

"Un clin d'oeil ! Ce n'est pas la faute de Sarkozy si Thierry Henry ne marque pas !", précise Benoît Hamon, un poil énervé que l'on se focalise sur cette partie de l'entretien.

[update du 30 mars, à 13h : Notre premier titre, "Football : si la France perd tout, c'est la faute de Sarkozy !" ajoutait un lien de cause à effet pas directement formulé dans les propos de Benoît Hamon. On en a discuté, et on a updaté le titre en conséquent. Dont acte, et pan sur le bec, comme dirait l'autre. A.B.]

  1. "Un parallèle entre la France bling-bling de Sarkozy et le foot bling-bling"

    Sur sofoot.com

    L'élimination de l'équipe de France dès le premier tour de l'Euro 2008 ? La débâcle de la coupe du Monde 2010 ? Selon le porte-parole du PS, c'est (presque) la faute de Nicolas Sarkozy.

    Dans un long entretien conduit par le mensuel So Foot, dans lequel le porte-parole du PS revient sur sa vision du football, Benoît Hamon tente un parallèle entre "foot bling bling" et "France bling bling".

    Et, quand So Foot lui demande si la droite a délaissé le football ces dernières années, voici ce que répond Benoît Hamon :

    En termes de mesures d’assainissement ou de régulation,à part Roselyne Bachelot qui était allée faire la leçon aux joueurs à Knysna…

    Ça n’est pas un hasard si, à un moment, il y a eu un parallèle entre la France bling-bling de Sarkozy et le foot bling-bling : nous sommes quand même dans une époque où l’on valorise tout le temps l’argent facile et la jouissance de l’argent ostentatoire.

    Et puis, quand même, depuis que Sarkozy est président, on perd tout !

    [article mis à jour à 13h, après un échange avec Benoît Hamon : "C'était un clin d'oeil, évidemment ! Je ne pense évidemment pas que, si Thierry Henry ne marque pas, c'est la faute de Nicolas Sarkozy", nous a expliqué le porte-parole du PS]

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