François Fillon appelle les parlementaires de l’opposition à s’unir contre les réformes constitutionnelles

Publié à 07h24, le 12 avril 2013 , Modifié à 07h24, le 12 avril 2013

François Fillon appelle les parlementaires de l’opposition à s’unir contre les réformes constitutionnelles
François Fillon. (Reuters)

Réforme du Conseil constitutionnel, non-cumul des mandats, réforme du Conseil supérieur de la magistrature… Les réformes constitutionnelles annoncées par François Hollande, et qui devraient être examinées par le Parlement réuni en Congrès dans le courant de l’été, font l’objet d’une stricte opposition de… l’opposition.

Et, dans le cadre de la lutte des chefs sous-jacente à l’UMP, François Fillon a décidé de prendre l’initiative. Comme il l’a fait J'invite tous les parlementaires de l'opposition à s'unir, à faire bloc pour marquer leur refus de voir notre Constitution bricolée et affaiblie. Car pour le rival de Jean-François Copé, aujourd’hui simple député UMP de Paris, la crise sociale, morale et politique qui traverse la société française nécessite une stabilité institutionnelle forte : Dans la situation actuelle, si fébrile sur le plan politique, nous mesurons combien la force de nos institutions est précieuse. Et, dans cette missive adressée aux parlementaires du centre et de la droite, François Fillon de conclure et d’insister sur la nécessité de mettre la pression sur l’Elysée et François Hollande : Ensemble, nous devons faire entendre raison au président de la République. ">en se présentant au JT de France 2 pour rendre (plus ou moins) public son patrimoine.

Selon un confidentiel du Figaro de ce vendredi 12 avril, l’ancien Premier ministre a ainsi pris la plume pour écrire une lettre de mise en garde à ses collègues parlementaires contre ces réformes à venir. 

En substance, le mot d’ordre de François Fillon est : pas touche à la Constitution.

J'invite tous les parlementaires de l'opposition à s'unir, à faire bloc pour marquer leur refus de voir notre Constitution bricolée et affaiblie.

Car pour le rival de Jean-François Copé, aujourd’hui simple député UMP de Paris, la crise sociale, morale et politique qui traverse la société française nécessite une stabilité institutionnelle forte :

Dans la situation actuelle, si fébrile sur le plan politique, nous mesurons combien la force de nos institutions est précieuse.

Et, dans cette missive adressée aux parlementaires du centre et de la droite, François Fillon de conclure et d’insister sur la nécessité de mettre la pression sur l’Elysée et François Hollande : 

Ensemble, nous devons faire entendre raison au président de la République.

 

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