En pleine campagne législative, François Fillon s'exprime sur l'actualité sociale. Alors que les syndicats et le patronat défilent à Matignon, l'ancien premier ministre a déclaré que les syndicats allaient être "les premiers cocus de la gauche".
François Fillon visait particulièrement la question de la retraite à 60 ans.
Fillon en campagne
François Fillon offensif, épisode 2. Après une sortie remarquée dans la presse la semaine dernière au sujet de Jean-François Copé, l'ancien Premier ministre s'en prend cette fois à la gauche.
Pour le sarthois, les syndicats vont être "les premiers cocus de la gauche". C'est ce qu'il a affirmé à la presse en marge d'une visite de soutien à Rosny-sous-Bois au député UMP sortant, Patrice Calméjane, membre de la Droite populaire et candidat à sa réélection dans la 8ème circonscription de Seine-Saint-Denis.
Pour François Fillon, les syndicats seront trompés, notamment sur la question de la retraite à 60 ans :
Les syndicats vont être les premiers cocus de la gauche (...). Cela a souvent été le cas dans l'Histoire. La gauche s'était engagée sur le retour à la retraite à 60 ans. Je vois que ce n'est déjà plus d'actualité puisque maintenant, ça n'est plus que pour ceux qui ont commencé à travailler à 18 ans. C'est donc une hypocrisie.
Mardi matin, Les Echos annonçait que revenir à la retraite à 60 ans pourrait coûter moins cher que prévu. Alors que cette mesure devait amputer les finances publiques de 5 milliards d'euros en 2017, cela pourrait coûter 3 milliards de moins.
Pendant la campagne, François Hollande, ne s'était toutefois jamais engagé à abroger la réforme des retraites de 2010 mais à permettre un départ à 60 ans des salariés ayant commencé à travailler très tôt.