Publié à 13h36, le 15 septembre 2015 , Modifié à 15h01, le 15 septembre 2015

François Fillon : "On est toujours frustré quand on a le sentiment d’avoir des choses plus fortes à dire que les autres"

© JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP

François Fillon n'est pas très content. Il le signifie... à sa manière. Il souhaitait intervenir à l'Assemblée nationale ce mardi 15 septembre pour le débat qui autorise l'intervention de l'armée française en Syrie. François Fillon, ancien Premier ministre, s'est vu refuser cet accès à la tribune par Christian Jacob, patron du groupe Les Républicains qui s'exprimera lui-même au nom du groupe politique. C'est la troisième fois qu'on lui refuse cette tribune. François Fillon que l'on va voir partout pour la sortie de son livre ne sera donc pas visible cette fois-ci. 

Pourtant, il a des idées précises sur la question. Il a écrit une lettre au Premier ministre au sujet de cette intervention le 14 septembre. Il estime notamment qu'il faut "aider le régime de Bachar Al Assad" qui est en train de tomber et il se prononce pour une "opération massive" menée avec la Russie et l'Iran contre Daesch. Invité d'Europe 1 ce mardi, à quelques heures du débat et interrogé sur son éventuelle frustration de ne pas intervenir physiquement à l'Assemblée, il se fait grinçant :

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On est toujours frustré quand on a le sentiment d’avoir des choses plus fortes à dire que les autres. Mais c’est la règle du jeu…

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