La confiance, c'est important en politique. Concernant l'élection présidentielle de 2017, François Hollande ne semble pas en manquer. Malgré les sondages qui se suivent et le donnent tous éliminé au premier tour, s'il se présente, le président de la République envisage l'échéance avec décontraction devant ses invités, rapporte l'Obs ce dimanche 3 avril . Comme lors d'un récent déjeuner avec des écrivains, quand l'économiste Julia Cagé s'est inquiétée de voir le scénario de 2002 - à savoir une élimination de la gauche au premier tour de la présidentielle au profit du Front national - se reproduire en 2017. François Hollande y est allé de sa plaisanterie :
"Ne vous inquiétez pas, je ne crois pas que Jospin et Chirac aient l'intention de se représenter.
"
L'idée que le président de la République a voulu exprimer à travers ce trait d'esprit paraît logique : 2002 ne ressemblera pas à 2017 puisque les candidats seront différents. En effet : en 2001, Jean-Marie Le Pen qui finit finalement devant Lionel Jospin, était crédité de 7% dans les sondages contre 26% pour le Premier ministre socialiste. Aujourd'hui, Marine Le Pen est à 27% dans les enquêtes d'opinion contre... entre 14% et 16% pour François Hollande.