François Hollande va recevoir les chefs de la majorité à l'Elysée

Publié à 16h35, le 20 juillet 2013 , Modifié à 16h35, le 20 juillet 2013

François Hollande va recevoir les chefs de la majorité à l'Elysée
Jean-Luc Laurent, Jean-Michel Baylet, Harlem Désir, Robert Hue et Pascal Durand. (Maxppp)

Mission mobilisation pour 2014. Le président de la République va recevoir lundi 22 juilet, à l'Elysée, les chefs de partis de la majorité. C'est ainsi une manière renforcer l'unité de cet attelage mais aussi de briser une promesse de la campagne électorale de François Hollande.

Seront autour de la table pour dîner : Harlem Désir, premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Michel Baylet; président du PRG, Pascal Durand secrétaire national d'Europe Écologie Les Verts d'EELV, Robert Hue, président du Mouvement unitaire progressiste, et Jean-Luc Laurent, président du MRC, chevènementiste. 

Celui qui était candidat socialiste à la présidence de la République avait lancé pendant sa célèbre anaphore "Moi, président" qu'il ne serait pas le chef de la majorité et qu'il ne recevrait pas les parlementaires de la majorité à l'Elysée. 

Moi, président de la République, je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l'Elysée.  

Or, dans l'agenda officiel du chef de l'Etat indique un dîner prévu avec les dirigeants de la majorité ce lundi 22 juillet, à l'Elysée. 

 
Lors de son interview du 14-Juillet, François Hollande avait concédé s'être "ravisé" sur un point similaire : il avait promis de ne pas recevoir les journalistes à l'Elysée, mais a préféré changer d'avis. 
 
 

Et François Hollande a du travail pour souder une majorité parfois fragile. Le PS a bien tenté de mettre en place une coordination avec ses partenaires, mais les résultats se sont attendre. Au Sénat, mais aussi à l'Assemblée avec les Verts et les radicaux, l'unité de la majorité fait parfois défaut. 
 
Les radicaux de gauche se sont par exemple rebiffés contre l'interdiction du cumul des mandats, et les écolos mettent la pression en faveur d'une fiscalité écologique. 
 
A cela s'ajoute la succession d'échecs d'électoraux depuis un an (huit au total, dont deux avec élimination du candidat PS dès le premier tour), qui ne laisse augurer rien de bon pour la majorité aux municipales et aux Européennes de 2014.
 
 

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