L'interview s'est déroulée à l'Elysée alors qu'il avait promis de ne pas y accueillir les journalistes, contrairement à ses prédécesseurs. Ce 14 juillet, François Hollande a été interrogé sur ce changement de pratique et l'a concédé : "Je me suis ravisé" :
"Le 14 juillet, le président doit parler. Oui, je me suis ravisé. Le 14 juillet, le 31 décembre, ce sont des moments importants pour les Français.
On veut savoir où veut aller la patrie, ce qu’elle peut avoir comme rayonnement, comme influence ... c’est bien de le faire ici.
"
François Hollande a également repris un argument déjà développé par Najat Vallaud-Belkacem quelques jours plus tôt : l'important est de respecter un équilibre entre les interviews à l'Elysée et celles en plateaux.
"Je suis allé suffisamment sur les plateaux de télévision pour qu’on ne m’en fasse pas le reproche.
"
De fait, François Hollande était encore sur le plateau de Capitalà M6 le 16 juin. Cette interview depuis l'Elysée n'était pas non plus une première puisqu'il avait déjà répondu aux questions de journalistes de TV5 Monde et France 24 depuis le palais présidentiel le 13 novembre .
L'année précédente, l'interview du 14 juillet s'était déroulée depuis l'Hôtel de la Marine .
BONUS TRACK
François Hollande a bougé, *beaucoup* bougé, durant cette grosse demi-heure d'interview. Les deux mains généralement posées à plat sur la table, elles se mettaient en branle à chaque explication. Nous n'avons bien sûr pas résisté à la tentation de vous en faire un gif :