Six élus UMP du VIIe arrondissement, dont Rachida Datin est la maire, ont quitté le conseil d'arrondissement, lundi 5 mars, et dénoncent "le climat délétère que fait régner Rachida Dati depuis plusieurs mois".
"Un climat délétère"
Rachida Dati fait régner depuis plusieurs mois au sein de la mairie du 7ème arrondissement [...] un climat délétère.
Voilà ce qu'affirment, via un communiqué, un groupe d'élus UMP de Paris. Dans le VIIe arrondissement, la fronde contre Rachida Dati est définitivement lancée.
La goutte d'eau qui a fait sortir de leur gonds Michel Dumont, ancien maire du 7e et Martine Namy-Caulier, Annick Leroy, Florence Gerbal-Mieze, Sylvie de Léotoing et Philippe Michel ? Le refus opposé, par Rachida Dati, à la tenue d'une minute de silence en mémoire d'Andrée Walferdin, ancien maire-adjoint décèdée récemment, ainsi que le refus d'une suspension de séance.
Martine Namy-Caulier : "Nous sommes les pestiférés du 7e"
Pour Martine Namy-Caulier, jointe par Le Lab, la "situation est intolérable". "Nous sommes les pestiférés du 7e arrondissement", déclare la première adjointe au maire.
L'élue déplore de ne plus avoir d'informations et d'être tenue à l'écart des décisions dans son arrondissement. Pour elle, Rachida Dati fait payer le soutien à François Fillon.
"Rachida Dati ne veut plus que nous parlions, elle ne nous a même pas contacté pour la présidence des bureaux de vote pour les prochaines élections comme c'est l'usage", regrette Martine Namy-Caulier.
Michel Dumont déjà remonté le 28 janvier
Sur micheldumont.fr
Sur son blog, le maire-adjoint Michel Dumont saluait, en janvier, l'investiture de François Fillon. Au passage, il n'hésite pas à égratigner Rachida Dati :
Notre Mouvement ne peut accepter toute aventure personnelle sauf à y perdre définitivement sa crédibilité.
Encore faut-il que l’on arrête de distiller les petites phrases laissant entendre que les choses pourraient encore changer d’ici le mois de juin.
En novembre, Dati retirait les délégations à deux fillonistes
Sur lejdd.fr
En novembre dernier, la maire retirait les délégations de deux adjointes fillonistes. Un geste "profondément injustifié" pour Martine Namy-Caulier, comme elle l'expliquait au JDD.fr.