C’est une sortie concertée. Parallèle. Deux cadres de l’UMP, l’ancien ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux et l’un de ses proches, cofondateur de la Droite Forte, Geoffroy Didier, ont développé les mêmes arguments, contestés par le PS, pour dénoncer la réforme pénale menée par Christiane Taubira. Une réforme dont François Hollande a rendu les derniers arbitrages , vendredi 30 août.
Dans le Figaro (lien payant) de ce samedi 31 août, Brice Hortefeux prévient, dénonçant le "laxisme" de la majorité :
"Ainsi, s’il s’agit bien de délits punissables de cinq ans de prison ou moins, des condamnés pour agressions sexuelles, incitation à la pédopornographie ou détention d’armes pourraient rester en liberté !
"
Et d’ajouter :
"Ce message de laxisme, les délinquants le reçoivent cinq sur cinq.
"
Parallèlement, sur Twitter, Geoffroy Didier a tenu le même raisonnement. Pratiquement au mot près.
#Taubira a gagné : désormais, grâce aux peines de #probation, les personnes condamnées pour agression sexuelle pourront rester en liberté! — Geoffroy Didier (@GeoffroyDidier) August 30, 2013
Une sortie qui a fait réagir la socialiste Marie-Pierre de la Gontrie, secrétaire nationale Justice et Libertés au PS, prompte à répliquer à l’élu UMP et à signaler ses erreurs factuelles et d’interprétation.
@GeoffroyDidier faux: toute agression sexuelle encourt 5 ans minimum http://t.co/pT7GKdefbV#reforme pénale — mp de la gontrie (@mpdelagontrie) August 30, 2013
@GeoffroyDidier encore raté!Voici 1 récap simple qui vous évitera de dire des inexactitudes http://t.co/x541YpGczM#reformepenale#factcheck — mp de la gontrie (@mpdelagontrie) August 31, 2013