Grand Theft Auto V : pour "endiguer" la violence dans les jeux vidéo, Najat Vallaud-Belkacem répond "éducation aux images"

Publié à 13h33, le 18 septembre 2013 , Modifié à 13h35, le 18 septembre 2013

Grand Theft Auto V : pour "endiguer" la violence dans les jeux vidéo, Najat Vallaud-Belkacem répond "éducation aux images"

Grand Theft Auto V, plus connu sous l’acronyme GTA V, l’une des sorties les plus attendues dans le monde des jeux vidéo en 2013, et qui met en scène un braqueur, un escroc, et un déséquilibré qui peuvent (notamment) tuer, est disponible depuis ce mardi 17 septembre dans le monde entier. En France, il est assorti d’un avertissement pour les moins de dix-huit ans, mais d’aucune interdiction.

Interrogée par le Lab sur son éventuelle "inquiétude" face à la multiplication d’images violentes, mercredi 18 septembre, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem a souligné l’importance de "l’éducation des enfants face aux images" violentes : 

La question des images auxquelles sont confrontés les mineurs est une question essentielle.

On voit bien, notamment à travers les jeux vidéo, mais aussi sur internet, (que) les images ne véhiculent pas nécessairement les valeurs auxquelles nous sommes attachés de respect et d’égalité entre les sexes.

Que l’on puisse développer dans notre pays l’éducation des enfants face à ces images, qu’ils puissent être lucides, conscients, me parait être la bonne réponse pour endiguer le phénomène.

Pour mémoire, lors de la sortie du précédent opus de GTA IV, en mai 2009, sous le gouvernement de Nicolas Sarkozy, la secrétaire d’Etat à la famille, Nadine Morano, avait dénoncé un jeu "violent", "amoral", et "potentiellement addictif".

Nadine Morano avait ensuite été photographiée, dans Paris Match, avec ses enfants … jouant précisément à GTA IV. Nadine Morano, comme la journaliste de Paris Match qui avait signé le reportage, avaient assuré que la secrétaire d’Etat était précisément en train de "montrer le jeu pour dire qu’il ne fallait pas y jouer, que c’était "des jeux à con"."

 
Paul Larrouturou et Antoine Bayet

Du rab sur le Lab

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