Guy Teissier, député UMP et candidat, utilise illégalement des publicités Google

Publié à 16h50, le 06 juin 2012 , Modifié à 17h24, le 06 juin 2012

Guy Teissier, député UMP et candidat, utilise illégalement des publicités Google
(Capture d'écran)

Le député et candidat aux élections législatives Guy Teissier s'affiche sur le web. En lice dans la très à droite sixième circonscription des Bouches-du-Rhône, le prétendant à sa réélection a promû sa candidature par de la publicité en ligne.
Problème : le code électoral interdit cette pratique et il s'est fait repérer par le site MarsActu, spécialisé dans l'actualité de Marseille.

  1. Teissier risque l'annulation de l'élection

    Sur marsactu.fr

    "Guy Teissier, un candidat qui vous défend". C'est ce qu'on pouvait lire sur plusieurs sites sur une bannière publicitaire pour le candidat de l'UMP dans la sixième circonscription des Bouches-du-Rhône. 

    Repéré par MarsActu, cet affichage s'oppose au code électoral. 

    A quelques jours du premier tour, Guy Teissier fait donc de la propagande pour sa candidature par de la publicité commerciale. Une affichage via la régie publicitaire de Google qui s'est notamment retrouvé sur Bakchich.info. 

    Sauf que l'article L. 52-1 du code électoral interdit formellement cette pratique : 

    Pendant les six mois précédant le premier jour du mois d'une élection et jusqu'à la date du tour de scrutin où celle-ci est acquise, l'utilisation à des fins de propagande électorale de tout procédé de publicité commerciale par la voie de la presse ou par tout moyen de communication audiovisuelle est interdite.

    Résultat : son éventuelle élection pourrait être annulée. Cela a déjà été le cas, comme le rappelle MarsActu, de l'élection de Jean Bonfillon, maire de Fuveau, en 2008. L'élu avait acheté des encarts publicitaires sur le web sur le mot-clé "Fuveau" et le Conseil d'Etat avait annulé le vote. 

    Contactée par MarsActu, l'équipe de Guy Teissier découvre cette propagande et accuse l'agende de communication avec qui ils travaillent d'avoir "outrepassé ses mandats". 

     

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