Ancien conseiller de Nicolas Sarkozy et député UMP des Yvelines, Henri Guaino apporte, dans les Echos, son soutien à Arnaud Montebourg dans sa proposition de nationalisation du site de Florange.
La proposition d’Arnaud Montebourg, qui ne veut plus de Mittal en France , de nationaliser Florange, si elle a connu des oppositions dans un premier temps –et notamment Michel Sapin-, finit par rencontrer l’adhésion. Et même en dehors de son camp.
Mardi 27 novembre, c’est le député UMP et ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, Henri Guaino qui a apporté son soutien au ministre du Redressement productif, dans une interview aux Echos .
Pour l’ancienne plume du chef de l’Etat, qui a suivi les négociations entre Nicolas Sarkozy et ArcelorMittal à propos de Gandrange, rappelle le quotidien économique, Arnaud Montebourg a raison sur le fond mais a tort "d’utiliser une forme polémique" :
"Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas l'envisager (la nationalisation de Florange, ndlr). Arnaud Montebourg a tort d'utiliser une forme polémique, mais, sur le fond, il a raison : l'Etat ne peut pas rester indifférent au sort de la sidérurgie.
"
Et d’ajouter que l’hypothèse d’une nationalisation, qui avait été une solution envisagée par Nicolas Sarkozy en son temps, était une question à mettre à l’ordre du jour :
"La nationalisation temporaire est une question que nous nous étions posée avec Nicolas Sarkozy sur le modèle de ce qui avait été fait pour Alstom.
Il faut se reposer sérieusement cette question aujourd'hui.
"
Henri Guaino s’interroge néanmoins sur l’avenir de l’ensemble des sites du groupe industriel en France :
"L'Etat doit aussi étudier s'il est économiquement plus viable de prendre le contrôle du seul site de Florange ou de l'ensemble des actifs sidérurgiques de Mittal en France.
Que vont devenir les sites de Dunkerque, Fos-sur-mer etc...
"