Hollande à Châlons, une mise au point ?

Publié à 10h45, le 31 août 2012 , Modifié à 12h43, le 31 août 2012

Hollande à Châlons, une mise au point ?
François Hollande, à Madrid, le 30 août 2012. (Reuters)

MISE AU POINT -"Ce sera un discours politique, une mise au point, dans un contexte économique international difficile", annonçait l’Elysée jeudi soir. François Hollande s’exprime, ce vendredi, à l'occasion de l'ouverture de la 66ème foire de Châlons-en-Champagne, en compagnie du ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll.

"C'est la première fois qu'un président en activité inaugure cet événement régional", relève France 3 Champagne-Ardenne.

Le Lab vous propose une lecture en live de ce discours sous le prisme du recadrage annoncé.

 

  1. Hollande recadre les cumulards

    Au final, le président n'a fait qu'une réelle mise au point, sur une affaire interne au Parti socialiste, à savoir le cumul des mandats. Sinon, il aura égréné les principales actions à venir du gouvernement et aura retracé les grandes lignes de son programme présidentiel.

    12h35 : François Hollande conclut :

    Je voulais adresser un message au-delà de cette grande foire. Tracer le voie qui nous attend. L'enjeu qui est le nôtre : permettre à la France de se relever. C'est ma mission de la conduire dans cette direction. Pour cela, trois principes me guident : la vérité, la justice et la confiance, la clé de tout.

    12h29 : On approche de la fin du discours, François Hollande appuie le fait que l'Etat ne doit pas être le seul à faire des efforts et que la sortie de la crise viendra d'un travail collectif des Français :

    Voilà le cap que je voulais fixer : croissance, compétititivé. (...) Mais l'Etat n'est pas seul. Il y a aussi les partenaires sociaux, ce qui relève des salariés, ce qui aussi appartient aux fonctionnaires, pour la qualité des services publics. (...) C'est aussi cela le patriotisme économique. Le redressement ne sera possible que si tous les territoires de la République y prennent part.

    12h25 : Premier recadrage visant les élus socialistes qui refusent le non-cumul des mandats. Hollande rappelle que le non-cumul des mandats entrera en vigueur dans "quelques jours, quelques semaines"

    12h20 : François Hollande passe en revue les chantiers du gouvernement. Comme un air de discours de campagne.

    12h19 : Le chef de l'Etat récapitule les objectifs de son mandat.

    J'ai demandé au gouvernement, avec les régions, de proposer des projets de développement. (...) La vérité : il y a dans l'économie française des secteurs qui vont bien. Mais c'est aussi dire qu'il y a des handicaps.

    12h16 : François Hollande rappelle les réformes à venir (emplois d'avenir, contrat de génération) et fait le point sur la difficulté de la situation actuelle, s'en remettant au travail à venir de Jean-Marc Ayrault.

    12h11 : Le président dit avoir entendu les requêtes des Français :

    "Oui, j'ai entendu les PME, les artisans, qui se battent chaque jour et qui demandent un soutien et une liberté pour que leurs efforts ne soient pas entravés. J'ai entendu les élus, de toutes sensibilités, prêts à se mobiliser. Alors mon devoir, c'est de dire la vérité."

    12h08 : François Hollande débute son discours. Avec quelques pointes d'humour.

    Ma présence est aussi un symbole : reconnaitre ce qui est fait sur ce territoire.

    11h52 : La seconde intervention est plus politique. Au tour de Jean Paul Bachy , président de la région Champagne-Ardenne, de monter à la tribune.

    11h40 : C'est M. Levy, président de l'Ucia (Union Commerciale Industrielle et Artisanale) qui inaugure la foire et débute les prises de parole avant l'intervention de François Hollande.

    10h45 - Le président, qui doit s’exprimer vers 11h30, dans un discours qualifié d’important par son entourage, a été accueilli fraîchementà la foire de Châlons-en-Champagne par quelques dizaines de militants CGT.

    Sur un panneau brandi par les manifestants, on pouvait lire: "Le changement c'est pour quand ?". Et quand le président est sorti de sa voiture, sous un ciel gris, les militants ont entonné : "On veut du changement !"

    Un peu plus tard, François Hollande a été interpellé par des salariés de Sodimédical, qui ne sont plus rémunérés depuis fin 2011. Il s'est entretenu quelques minutes avec eux.

     

Du rab sur le Lab

PlusPlus