Hollande dans la stratégie du gentil

Publié à 11h38, le 20 février 2012 , Modifié à 11h57, le 20 février 2012

Hollande dans la stratégie du gentil
François Hollande à Guerret le 18 février 2012 (Maxppp).

Alors que les attaques de l’UMP à l’encontre du candidat PS se multiplie, ce dernier joue la carte du gentil. Cette stratégie avait déjà porté ses fruits lors des primaires socialistes contre les piques de Martine Aubry, et François Hollande compte bien la réutiliser afin de gagner en crédibilité. Se vanter de sa modestie devient une stratégie de campagne. Avec malgré tout quelques écarts.

  1. Hollande esquive...

    Sur liberation.fr

    Nicolas Sarkozy accuse François Hollande de "mentir au peuple". En face, le favori des sondages ne bronche pas. Selon Libération, le leader du PS est dans "la stratégie de l’esquive". Comme pendant la primaire, le candidat socialiste Hollande reste stoïc face aux attaques de la droite. Objectif : mieux se placer au dessus de la mêlée, ne pas entrer dans une cour de récréation. "Ne pas être le méchant", tel est son crédo.

  2. ... pour mieux rendre les coups

    Sur BFMTV

    En réalite, François Hollande n'esquive pas systématiquement. L'élu de Corrèze dénonce régulièrement "l’Etat-UMP" et promet de changer les haut-fonctionnaires en place dans la justice et la police.

    A Tulle, François Hollande s'est élevé contre l'auto-portrait de Nicolas Sarkozy en "candidat du peuple":

    De quel peuple s’agit-il ? Du peuple de l’argent ? Alors là, j’en conviens volontiers ! Qui sont ses soutiens ? Les principaux dirigeants des grandes entreprises françaises ? Oui, sûrement ! Les banquiers qui, pour beaucoup, lui doivent leur nomination ? Oui, sûrement !

Du rab sur le Lab

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