Hollande joue la victime

Publié à 08h36, le 05 janvier 2012 , Modifié à 08h48, le 05 janvier 2012

Hollande joue la victime
François Hollande à Mérignac le 4 janvier 2011. (Reuters)

Pour son premier meeting de campagne à Mérignac mercredi soir, François Hollande a été gâté, estime Sud Ouest. Quel plus beau cadeau pouvait espérer le candidat socialiste que d'être rattrapé par "une polémique du meilleur tonneau" ? Le député de Corrèze a ainsi pu jouer la victime et augmenter son capital sympathie.

  1. Une polémique > Un chauffeur de salle

    Sur Sud Ouest

    François Hollande était mercredi 4 janvier au coeur d'une polémique autour de ses supposés propos lors d'un repas avec des journalistes, où il aurait parodié Nicolas Sarkozy se définissant comme un "sale mec". La nouvelle a alimenté la chronique toute la journée de mercredi.

    Rien de tel pour chauffer une salle de militants, galavanisés par la riposte de l'UMP, demandant des excuses au candidat socialiste.

    François Hollande a su profiter de cette polémique pour sortir par le haut, estime Sud Ouest. Si la droite se sent obligée de nous attaquer, c'est que nous lui faisons peur, a expliqué le candidat, avant de regretter que l'UMP s'abaissse à créer des buzz vides de sens plutôt que de débattre sur le fond.

    EXTRAIT

    En effet, quel remède plus efficace pour mobiliser ses troupes que d’avoir essuyé toute la journée le feu nourri de l’UMP ? Mais plutôt que de s’arrêter à cette affaire, François Hollande a préféré distiller ses critiques contre la droite tout au long de son discours : "Si nous sommes la cible de toutes ces accusations, c'est bon signe. S'ils n'avaient pas peur seraient-ils si agressifs? Donc n'ayons pas peur de la confrontation. Chaque jour a son cortège de polémiques, ajoute-t-il. Comme si la droite craignait que ce soit projet contre projet."

  2. Lire aussi sur Le Lab : "sale mec", ce qu'a vraiment dit Hollande

    Sur Le Lab

    D'après Le Parisien, François Hollande aurait lâché les mots "un sale mec" au sujet du président Sarkozy. Une version des faits corrigée par Alexandre Kara, chef du service politique d'Europe 1 et présent au moment des "faits". Toutefois, ce genre de propos "off the record", parfois brutaux, pourraient enflammer la campagne selon notre blogueur Guy Birenbaum...

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