Homme politique à la dérive... cherche parti

Publié à 15h10, le 23 février 2012 , Modifié à 18h52, le 23 février 2012

Homme politique à la dérive... cherche parti
Arnaud Montebourg en septembre 2011 (Reuters)

Christian Vanneste n’en finit pas de créer des remous. (Quand) va-t-il quitter l’UMP pour ses fâcheux propos concernant "la légende de la déportation des homosexuels" ?
Christian Vanneste, Arnaud Montebourg, Georges Frêche, Le Lab fait (en attendant) la liste de ces hommes politiques qui, à la suite d’un dérapage verbal, ont été mis à pieds par leur parti, ou de leur propre chef. N’hésitez pas à nous souffler le nom de ceux que nous aurions pu oublier !

  1. Vanneste s'en va-t-en guerre contre la légende de la déportation des homosexuels

    Sur lejdd.fr

    Christian Vanneste, comme on sait, n'y a pas été de main morte en qualifiant de "légende" la déportation des homosexuels.

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    Il y a aussi des légendes qui sont répandues. Par exemple il y a la fameuse légende de la déportation des homosexuels. Il faut être très clair là aussi.

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    L'UMP, outré par ses propos, a décidé d'exclure le député du Nord, qui, hors de lui, a répondu d'un "Qu'ils aillent se faire foutre ", justifiant que cette décision incombait à lui seul.
    A suivre, donc. Mais Christian Vanneste n'est désormais plus investi par son parti pour les législatives, ce qui laisse présager son très prochain retrait de l'UMP, voire de la politique.

    >> A lire : Vanneste à la retraite ?

  2. Frèche avait honte des "blacks" de l'équipe de France

    Sur lexpress.fr

    En février 2006, le Bureau national du PS suspendait feu Georges Frêche pour ses propos sur les harkis. Le président du conseil régional du Languedoc-Roussillon avait en effet qualifié les Harkis de "sous-hommes", suscitant un tollé auprès de la classe politique et de la population. Celui-ci avait néanmoins été relaxé des poursuites engagées à son encontre pour "injure raciale" par plusieurs associations.

    Mais le 27 janvier 2007,  Georges Frêche a été exclu du PS  pour avoir déploré qu'il y ait trop de noirs au sein de l'équipe de France de football.

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    J'ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze blacks

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    Les propos du président de la région Languedoc-Roussillon ayant été jugés incompatibles "avec les valeurs d'égalité et de respect des droits humains".

    >> Pour voir un best of en vidéos des dérapages de Georges Frêche concocté par le Huffington Post, cliquez ICI.

  3. Montebourg et le défaut de Royal : son compagnon

    Sur lexpress.fr

    En 2007, sur le plateau du Grand Journal de Michel Denisot, Arnaud Montebourg avait eu une réflexion, pour le moins maladroite. En effet, le porte-parole de la candidate Ségolène Royal avait estimé que le principal "défaut" de celle-ci était "son compagnon".

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    Ségolène Royal n'a qu'un seul défaut. C'est son compagnon.

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    Le député de Saone-et-Loire présentait sa démission le 18 janvier 2007 à cause de cette fâcheuse plaisanterie. Bonne joueuse, Ségolène Royal a préféré le suspendre symboliquement de sa fonction pendant un mois.

Du rab sur le Lab

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