CA BALANCE – Le romancier Michel Houellebecq qui, dans une vie antérieure, était informaticien à l’Assemblée nationale, raconte dans un entretien à la revue Charles, qu’il voyait "souvent passer des escort girls" au Palais Bourbon. Le Lab est allé faire réagir quelques députés.
Dans le numéro 3 de la revue Charles, à paraitre jeudi 11 octobre, Michel Houellebecq raconte quelques anecdotes issues de son passage au service informatique de l’Assemblée nationale. Un service où l’écrivain a sévi jusqu’en 1996.
Les gens qui travaillent à l’Assemblée couchent souvent entre eux, mais ils se marient aussi très souvent entre eux. C’est très endogame. […]
Les députés ont une petite chambre. On voyait souvent passer des escort girls.
Baiser dans les cas de stress, ça aide.
Face à cette affirmation, le Lab est allé salle des 4 colonnes, à l’Assemblée nationale, pour faire réagir les députés.
Pour Eric Ciotti, député UMP des Alpes-Maritimes, aucun doute, il s’agit là d’une légende urbaine :
Pour le néodéputé Eduardo Rihan-Cypel, la présence d'escort girls "est possible". "Mais qu’il donne les noms", rigole-t-il. Un ton léger qu’adopte également le marseillais Patrick Menucci :
Les députés n’ont pas de chambres, juste un lit dans leur bureau.
C’est du Houellebecq ! C’est peut-être dans son fantasme à lui.
L’humour. C’est bien sur ce registre que les députés interrogés ont accepté de nous répondre.
Ainsi, pour Olivier Dussopt :
C’est possible. Je n’en ai jamais vu.
Mais peut-être qu’elles sont discrètes. (rires)