Michel Houellebecq, l’Assemblée nationale et les "escort girls"

Publié à 17h34, le 10 octobre 2012 , Modifié à 12h06, le 05 janvier 2015

Michel Houellebecq, l’Assemblée nationale et les "escort girls"
Photo Reuters

CA BALANCE – Le romancier Michel Houellebecq qui, dans une vie antérieure, était informaticien à l’Assemblée nationale, raconte dans un entretien à la revue Charles, qu’il voyait "souvent passer des escort girls" au Palais Bourbon. Le Lab est allé faire réagir quelques députés.

Dans le numéro 3 de la revue Charles, à paraitre jeudi 11 octobre, Michel Houellebecq raconte quelques anecdotes issues de son passage au service informatique de l’Assemblée nationale. Un service où l’écrivain a sévi jusqu’en 1996.

Les gens qui travaillent à l’Assemblée couchent souvent entre eux, mais ils se marient aussi très souvent entre eux. C’est très endogame. […]

Les députés ont une petite chambre. On voyait souvent passer des escort girls.

Baiser dans les cas de stress, ça aide.

Face à cette affirmation, le Lab est allé salle des 4 colonnes, à l’Assemblée nationale, pour faire réagir les députés.

Pour Eric Ciotti, député UMP des Alpes-Maritimes, aucun doute, il s’agit là d’une légende urbaine

 

Pour le néodéputé Eduardo Rihan-Cypel, la présence d'escort girls "est possible". "Mais qu’il donne les noms", rigole-t-il. Un ton léger qu’adopte également le marseillais Patrick Menucci :

Les députés n’ont pas de chambres, juste un lit dans leur bureau.

C’est du Houellebecq ! C’est peut-être dans son fantasme à lui.

L’humour. C’est bien sur ce registre que les députés interrogés ont accepté de nous répondre.

Ainsi, pour Olivier Dussopt :

C’est possible. Je n’en ai jamais vu.

Mais peut-être qu’elles sont discrètes. (rires)

Du rab sur le Lab

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