Inédit : la gauche peut être majoritaire en Ile de France

Publié à 07h31, le 12 juin 2012 , Modifié à 07h45, le 12 juin 2012

Inédit : la gauche peut être majoritaire en Ile de France
Capture d'écran.

"La gauche peut obtenir, pour la première fois, une majorité des circonscriptions." Pour le second tour des élections législatives, Jean-Paul Huchon, le président PS de la région Île-de-France est confiant. Comme d'autres ténors de gauche, rapportent les Echos, les résultats plaçant les candidats PS en situation favorable jusque dans les fiefs anciennement acquis par la droite.

  1. La droite malmenée jusque dans ses bastions

    Sur lesechos.fr

    La gauche peut obtenir, pour la première fois, une majorité des circonscriptions.

    Les candidats ont amélioré les scores de François Hollande lors de la présidentielle et arrivent en tête dans deux tiers des circonscriptions.

    Les Echos rapportent, mardi 12 juin, la situation favorable pour la gauche en  Île-de-France. Selon le président PS de la région, Jean-Paul Huchon, mais aussi pour d'autres ténors socialistes, les bons résultats du premier tour des législatives donnent l'avantage à la gauche sur la région.

    Selon le quotidien, avec un seul député UMP élu au premier tour, Claude Goasguen, 5 ministres en ballotage favorable, 11 sièges sur 12 en Seine-st-Denis, 6 sur 11 dans le Val-de-Marne, et même l'avantage dans certains bastions de la droite, la gauche pourrait obtenir bien plus que les 34 députés de 2007.

    Rémi Féraud, le chef de la fédération PS de Paris, se félicite lui aussi des bon scores :

    Sur l'ensemble de nos candidats nous faisons 39  %. C'est plus qu'en 2007 et plus que le score de François Hollande au premier tour (34 %).

    A droite, on n'oublie pas de rappeler que les ministres parachutés n'ont pas été élus au premier tour. "ce n'est pas un succès" selon Philippe Goujon.

    Pourtant, Avec Rama Yade éliminée, le candidat PS Sébastien Pietrasanta pourrait arriver devant Manuel Aeschlimann à Asnière-sur-Seine.

    Dans l'Essonne, 4 des 7 sièges de la droite sont menacés, dont celui de Nathalie Kosciusko-Morizet. Dans le Val-d'Oise enfin, le PS, qui ne comptait comme élu queFrançois Pupponi, est en tête dans 8 circonscriptions sur 10.

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