Interrogé sur les Panama papers, Louis Aliot (FN) balance à Léa Salamé son "affaire du permis de conduire"

Publié à 08h53, le 06 avril 2016 , Modifié à 10h53, le 06 avril 2016

Interrogé sur les Panama papers, Louis Aliot (FN) balance à Léa Salamé son "affaire du permis de conduire"
Louis Aliot. © AFP

Le FN poursuit ce mercredi 6 avril son marathon médiatique pour éteindre l’incendie des Panama papers dans lequel un très proche de Marine Le Pen est concerné. Invité de France Inter, Louis Aliot, compagnon de la présidente du FN à la ville, est tout d’abord interrogé sur le silence de Marine Le Pen au sujet de ces révélations sur le système des comptes offshore. La candidate d’extrême droite à la présidentielle de 2017 n’a-t-elle rien à dire ? "Non, absolument rien", rétorque Louis Aliot.

"Ça ne l’intéresse pas ?" est alors relancé l’eurodéputé FN qui rétorque :

"

Pas trop non.

"

Car Louis Aliot se pose en victime, dénonçant une nouvelle fois "une diffamation par amalgame" concernant le Front national. Interrogé sur ces révélations des Panama papers qui pourraient mettre à jour certains points des enquêtes en cours contre le micro-parti Jeanne ou Riwal, prestataire du FN dirigé par Frédéric Chatillon et mis en cause dans l’affaire du financement du parti, Louis Aliot contre-attaque alors en évoquant "l’affaire du permis de conduire de Léa Salamé". Il dit :

"

C’est comme si, à chaque fois que vous interrogez quelqu’un, les gens vous reprochaient, madame Salamé, votre affaire du permis de conduire. C’est exactement pareil.

"

Louis Aliot compare donc des affaires qui pourraient déboucher sur de la fraude fiscale ou du blanchiment de fraude fiscale et une affaire de conduite sans permis. L’élu frontiste fait ici référence à l'incartade de la journaliste de France Inter, interpellée mi-février pour conduite sans permis et sans assurance .

Depuis que le nom de Frédéric Chatillon est apparu dans les Panama papers, le FN serre les rangs. Attaqué après les révélations de Panama Papers, le parti d'extrême droite minimise, répétant que les faits avancés par Le Monde ne concernent pas directement Marine Le Pen ou son mouvement politique, mais uniquement Frédéric Chatillon. L'homme est néanmoins très proche de la présidente frontiste.

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