Interrogée sur Cahuzac, Geneviève Fioraso fait tout pour parler Maroc et emploi

Publié à 10h47, le 05 avril 2013 , Modifié à 11h16, le 05 avril 2013

Interrogée sur Cahuzac, Geneviève Fioraso fait tout pour parler Maroc et emploi
Geneviève Fioraso, vendredi 5 avril, sur LCI (LCI).

Depuis le 2 avril et les aveux de Jérôme Cahuzac, les polémiques se déchaînent sur le gouvernement. La droite exige un remaniement, Jean-Luc Mélenchon prêche pour une VIe République. Et pendant ce temps, des ministres assurent le service-après-vente dans les médias. 

C'était le cas de Geneviève Fioraso ce vendredi 5 avril sur LCI. Et la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche a tout fait pour parler de l'emploi et son voyage au Maroc avec le président de la République aux questions du journaliste sur Jérôme Cahuzac et l'ambiance à la tête de l'Etat. 

L'entretien débute par une question sur "l'ambiance lourde" lors du déplacement présidentiel de la veille au Maroc. Mais la ministre répond par "un voyage très dense, ambiance très amicale", et précise "dans un contexte national plus tendu". 

Dès la deuxième question, Geneviève Fioraso estime qu'il est dommage de ne pas avoir parlé de ce rendez-vous marocain : 

- Vous avez parlé avec François Hollande de l'affaire Cahuzac ? 

- On a eu beaucoup de rendez-vous, c'était assez dense, je voudrais parler du Maroc tout de même, … parce que c'est injuste le sort qu'on a fait au Maroc hier dans les médias. Il se trouve que par rebond on n'en a pas parlé..." 

Puis sur l'état d'esprit actuel du chef de l'Etat, la ministre répond par l'emploi : 

- Il était comment le président, très préoccupé ? Parlez nous de son état d'esprit. 

- Il était concentré sur ce que nous faisons avec le Maroc, quelque chose d'important pour l'emploi. Nous faisons une coopération, pour mieux travailler ensemble, pour toute l'Afrique sub-saharienne, pour développer des projets compétitifs, la colocalisation, ça marche pour la recherche, pour l'enseignement supérieur, pour l'emploi … c'est la préoccupation des Français, l'emploi.

Puis quand terminent les questions sur l'affaire Cahuzac et l'action du gouvernement, lance, alors qu'elle est invitée pour évoquer le lancement du Sidaction : 

Il faut qu'on parle du Sida tout de même, je suis là pour ça …  

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