Interrogée sur ses divergences avec NKM, Rachida Dati "ne veut pas s'attirer d'emmerdes"

Publié à 19h32, le 03 septembre 2013 , Modifié à 20h28, le 03 septembre 2013

Interrogée sur ses divergences avec NKM, Rachida Dati "ne veut pas s'attirer d'emmerdes"
Capture iTélé

Vous pouvez toujours essayer, vous n'arriverez pas à faire dire du mal de Nathalie Kosciusko-Morizet à Rachida Dati. Audrey Pulvar a bien tenté le coup, ce mardi 3 septembre, sur iTélé. Et pour l'éconduire, Rachida Dati, maire du 7e, et éphémère candidate à la primaire UMP à Paris, emploie une méthode pour le moins sans langue de bois.

Elle assure tout bonnement qu'elle ne veut pas s'attirer "d'emmerdes", quand lui est demandé si NKM l'a accueillie à "bras ouverts" dans sa campagne :

Je ne vais pas vous rappeler quelques mauvais souvenirs. C'est ma rentrée, je ne vais pas m'attirer des emmerdes tout de suite.

Rachida Dati lâche cette phrase dans son habituel sourire, puis se lance dans une opération "tout va bien entre Nathalie et moi" :

Avec Nathalie on se connaît bien. Je lui reconnais qu'elle m'appelle systématiquement quand elle fait un déplacement, quand elle fait une interview. 

Ce n'est pas la première fois que Rachida Dati utilise la technique "pas d'emmerdes" pour échapper aux questions qui fâchent. Chez Jean-Jacques Bourdin, déjà, elle avait refusé de trancher entre NKM et Jean Tibéri.

Rachida Dati a par ailleurs sévèrement critiqué la primaire mise en place par l'UMP dans la capitale :

Cette primaire se transformait en moyen d'élimination. J'allais quand même pas, comme pour la gauche qui nous piège systématiquement avec l'inventaire pour éliminer Sarkozy, ou avec la droitisation pour faire monter le Front national, j'allais pas tomber dans un piège qui risquait de m'éliminer. 

Ce que j'aime en politique ce ne sont pas les coups tordus.

Mais Rachida Dati répète qu'elle souhaite la victoire de la droite à Paris. 

Du rab sur le Lab

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