Trois jours après l'élection, Hollande déjà accusé de "casser" son programme

Publié à 21h28, le 10 mai 2012 , Modifié à 21h43, le 10 mai 2012

Trois jours après l'élection, Hollande déjà accusé de "casser" son programme
Marie-Anne Montchamp en février 2012 (Maxppp).

A peine élu à la présidence de la République que François Hollande est déjà accusé de renier son programme. Pacte européen de stabilité, prix des carburants, financements publiques : l'UMP tire sur les premiers mouvement du socialiste dans le costume présidentiel.

  1. "On renonce et on casse au bout de trois jours le beau programme du candidat"

    Sur twitter.com

    Marie-Anne Montchamp attaque François Hollande. Sur Twitter, celle qui était secrétaire d'Etat aux solidarités et à la cohésion sociale dénonce un président élu qui casserait déjà son programme de candidat. 

    Mais quand on devient Président, pour avoir trop promis, on renonce et on casse au bout de trois jours le beau programme du candidat.

    — Marie-Anne Montchamp (@mamontchamp) Mai 10, 2012

    La conseillère politique de l'UMP s'en prend à plusieurs points du programme de François Hollande qui serait mis à mal : 

    - le pacte européen de stabilité, que François Hollande a prévu de renégocier, alors que l'Allemagne ne le souhaite pas. 

    - le prix des carburants que le candidat socialiste avait promis de bloqué. Ce ne sera finalement pas le cas. 

    Sur les prix de l'essence, la critique devient récurente à l'UMP. Le parti de Nicolas Sarkozy a déjà envoyé deux émissaires pour prêcher cet argument. 

    Christian Estrosi d'abord qui, via un communiqué , annonçait que "ce n’est que le début des promesses non tenues !". Dans le viseur du député UMP, les prix de l'essence : 

    "

    Je ne suis pas étonné de voir, hier, Michel SAPIN expliquer que finalement la baisse des prix de l’essence n’allait plus être possible : « ce n’est pas le moment » selon lui.

    "

    Valérie Rosso-Debord a aussi envoyé un communiqué , pour mitrailler sur ce point. "Il n'aura pas fallu plus de 4 jours au Président qui n’est même pas encore en fonction pour renier deux des principales promesses du candidat". Là, c'est à nouveau l'annonce de Michel Sapin sur les prix de l'essence dont il s'agit, mais également le salaire des dirigeants dans les entreprises publiques : 

    "

    "J'imposerai aux dirigeants des entreprises publiques un écart maximal de rémunérations de 1 à 20." Cette proposition devait elle-aussi officiellement être adoptée entre le 6 mai et le 29 juin 2012, selon la feuille de route de la 1ère année de mandat. Mais voilà que le même Michel Sapin affirme le 9 mai sur Public Sénat que cette mesure n'est plus du tout une priorité : « C'est rare comme ça, en cours de contrat, de baisser le salaire des uns et des autres. On est humains ».

    "

    A lire aussi sur le Lab : "Ce n'est pas le moment de bloquer les prix de l'essence ".

Du rab sur le Lab

PlusPlus