Moqué pour sa voix chevrotante lors du discours de Villepinte, le 11 mars 2012, Henri Guaino, confesse au Point : "J'ai un défaut : des intonations à la Malraux".
L'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy affirme ne pas arriver à s'empêcher d'imiter l'ancien ministre du général de Gaulle.
"J'ai essayé de m'en corriger, je n'y arrive pas."
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J'ai un défaut. J'ai des intonations à la Malraux. J'ai essayé de m'en corriger, je n'y arrive pas.
Cet aveu est signé, Henri Guaino, plume de Nicolas Sarkozy, interrogée par l'écrivain Christine Angot dans Le Point du jeudi 31 mai.
Prenant la parole avant Nicolas Sarkozy lors d'un meeting de l'UMP à Villepinte (Seine-Sainte-Denis), le 11 mars 2012, Henri Guaino avait prononcé un discours avec une voix aussi chevrotante que celle d'André Malraux lors du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon en 1964.
Juste après ce meeting, Christian Paul, le député PS de la Nièvre, avait d'ailleurs tweeté :
Guaino: n'est pas Malraux qui veut! #Villepinte
— Christian Paul (@christianpaul58) Mars 11, 2012
A lire aussi sur Le Lab : Lors de ce même discours, Henri Guaino avait confondu le logiciel Photoshop et les ouvriers de Photowatt.