"Personne ne peut approuver mais..." Invité lundi 1er octobre sur RMC, le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé s'est montrè très compréhensif à l'égard des habitants des quartiers Nord de Marseille qui ont expulsé des roms, jeudi 27 septembre, sans attendre l'intervention des forces de l'ordre.
Personne ne peut approuver une démarche de cette nature mais en même temps, bien sûr que je comprends. [...]
On ne peut pas les approuver ces actions mais enfin, en même temps, il faut voir ce que c'est au quotidien.
Jeudi soir, des habitants de la cité des Créneaux, dans les quartiers nord de Marseille, excédés par la présence de Roms à proximité de leurs immeubles, les ont forcés à partir avant d'incendier les effets laissés sur le terrain par les familles.
"Les gens se croient autorisés à tout régler eux-mêmes mais on ne peut pas laisser se constituer des milices. Ce n'est pas acceptable."avait déploré Jean-Claude Gaudin, le maire UMP de Marseille.
Jean-François Copé, candidat à la présidence de l'UMP, face à François Fillon, se démarque donc assez nettement de cette ligne :
Moi-même, maire de Meaux, je suis tous les jours alerté, tous les jours, par mes collègues des communes autour de Meaux des problèmes que nous avons avec des comportements inacceptables de la part de ceux qu'on appelle les gens du voyage, en général.
"Même si je ne suis pas d'accord avec la façon de faire, [les habitants] ont aussi raison car cela devient insupportable dans ces quartiers" estimait la sénatrice socialiste de Marseille, Samia Ghali, interrogée vendredi par TF1. Avant de démentir cautionner cette action.