RÉPLIQUE - Jean-François Copé s'en est pris à Valérie Pécresse, lieutenant de la campagne de François Fillon, samedi 22 septembre, en meeting à Roissy, relève Le journal du Dimanche, dans un article du 23 septembre.
"C'est le reflet d'une vraie méchanceté", rapporte le quotidien, qui cite le secrétaire général de l'UMP, réagissant à une interview publiée vendredi, sur lefigaro.fr. Valérie Pécresse y a critiqué la conduite du parti pendant les campagnes électorales.
Dans l'interview au figaro.fr, Valérie Pécresse a adressé deux piques au rival de François Fillon dans la course à la présidence de l'UMP :
- D'une part, elle a critiqué le non-respect de la parité des candidatures UMP qui a un coût pour le parti, estimant que cet argent pourrait être dépensé pour former des militants :
"Nous payons 4 millions d'euros par an de pénalité pour non-respect de la parité ; combien de militants aurions-nous pu former avec cet argent !"
En mai, Jean-François Copé avait assumé le non-respect de la parité des candidats de l'UMP aux législatives ; il avait expliqué qu'il "plaidait coupable" le 21 mai sur BFMTV.
- D'autre part, elle a déploré que les militants n'aient pas été assez envoyés sur le terrain :
"Pendant la campagne, l'UMP a mobilisés [les militants] pour les meetings. Mais ils n'ont pas été suffisamment envoyés sur le terrain, contrairement à ceux du PS. Alors même que nous sommes le premier parti en termes d'adhérents !"
Valérie Pécresse fait partie d'un "ticket", avec Laurent Wauquiez : en cas de victoire de François Fillon, elle pourrait se retrouver propulser au rang de secrétaire général du parti.
Ce qu'elle envisage d'ailleurs très serieusement ; dans l'interview au figaro.fr elle évoque "Mon rôle de future secrétaire générale [...]"