Jean-François Copé assume son positionnement "extrême". Dans le Figaro du 16 octobre, le secrétaire général de l’UMP nargue la mollesse de François Fillon tout autant que la rareté de sa parole.
Il veut se faire le chantre de la droite décomplexé. Entendez, dans sa bouche, d’une droite "forte" qui s’assume. Ainsi, Jean-François Copé explique, dans le Figaro du 16 octobre :
Si vous voulez un dirigeant qui soit soft, qui ne dit jamais rien d’important et qui parle tous les 36 du mois, ne votez pas pour moi !
Le message a le mérite d’être aussi cash que clair.
Quand Jean-François Copé monte lui-même au créneau et participe à de nombreuses interviews politiques dans les médias, François Fillon se fait plus rare et envoie ses lieutenants Valérie Pécresse ou Laurent Wauquiez.
L’un veut affirmer sa présence et son hyperactivité quand l’autre veut symboliser la rareté de la parole… présidentielle.
Et l’actuel secrétaire général de l’UMP d’enchainer sur ce flou qu’il estime correspondre à son rival d’ex Premier ministre :
Si je suis élu le 18 novembre, je porterai une ligne d’opposition extrêmement tonique.
On ne va pas faire dans la nuance avec des phrases tellement longues qu’on ne comprend plus ce qui est dit.
En résumé, Jean-François Copé, c’est la simplicité… grammaticale :
Moi, c’est un sujet, un verbe, un complément.