C'est parti pour 2014. Le député-maire du premier secteur de Marseille, Patrick Mennucci, a annoncé au Point.fr sa volonté d'être candidat aux municipales de 2014 dans la cité phocéenne.
La mairie de Marseille, j'en ai envie, j'ai donc envie d'être candidat à la mairie de Marseille.
C'est ce qu'il a affirmé au site de l'hebdomadaire. Lançant ainsi la course à la mairie de Marseille pour 2014, et en particulier dans son camp.
Patrick Mennucci n'est pas seul sur la ligne de départ. Comme l'expliquait le Lab début août, Eugène Caselli, président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole, et Marie-Arlette Carlotti, ministre des Personnes handicapées, sont aussi intéressés par le poste.
A ces deux jours peuvent s'ajouter ceux de Jean-Noël Guérini, président du conseil régional et empêtré dans une affaire de marchés publics présumés frauduleux dans laquelle il a été mis en examen, et celui de la sénatrice-maire du 8ème secteur, Samia Ghali.
"Je sens qu'il y a une possibilité, mais je ne pourrai être maire que s'il y a un rassemblement des socialistes. Et, pour assurer ce rassemblement, il faut une primaire", a affirmé dans cet interview Patrick Mennucci. Précisant que la "désignation du candidat (ne doit pas être) entachée de manoeuvres à l'intérieur du parti".
Eugène Caselli, lui aussi, avait déjà fait part de sa volonté d'organiser une primaire. Et lors d'un récent conseil communautaire, le président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole a filé la métaphore rêvant d'un destin à la François Hollande, comme le raconte MarsActu.
Accusé d'être l'homme un consensus mou, plutôt à droite, il s'en défend et rappelle que la "gauche molle" est un concept qu'on a également collé au président de la République :
"Je ne sais pas si c'est un consensus mou, Patrick. Hollande était accusé de gauche molle aussi, je crois qu'il a eu un destin exceptionnel. Je préfère mettre les choses au point : Je ne suis pas l'homme du consensus mou, je suis l'homme du respect des engagements tenus et je les respecterai."
Marie-Arlette Carlotti a une position plus délicate. Ministre, elle peut difficilement déclarer sa candidature. Mais elle déclarait sur Europe 1 que "tous les gens qui font de la politique à Marseille ont envie d'être maire".
Sans se déclarer, la ministre en profitait pour flinguer l'un des prétendants : Jean-Noël Guérini. "C'est un boulet", affirmait-elle sur Europe 1.
Je veux battre Jean-Claude Gaudin parce que je veux une ville de gauche (…) et celui qui va m'empêcher c'est Jean-Noël Guérini parce que c'est un boulet.