Ça ne va plus DU TOUT. Invité de BFMTV ce 16 octobre, Jean-Louis Borloo a estimé que la situation était "plus que grave" dans le pays et que le gouvernement devait "revenir devant le peuple". Par une dissolution de l'Assemblée nationale ou par un référendum.
Le président de l'UDI affirme que l'on est dans "une situation exceptionnelle" et cite à la fois la mauvaise cote de popularité de François Hollande, le seuil "d'acceptabilité de l'impôt" qui commence à être dépassé et "le sentiment que le gouvernement est un canard sans tête". Résultat :
Je me demande si au point où nous en sommes, où en est le gouvernement, il ne faut pas revenir devant le peuple. Je le dis sans excès politique.
Alors que Jean-Jacques Bourdin lui demande s'il parle d'une dissolution, Jean-Louis Borloo répond :
Je demande au président d’y réfléchir.
(...) Mais il faut bien redonner à un moment donné la parole aux Français. Ça peut être une dissolution, ça peut être un référendum sur un sujet particulier… je ne pense pas qu’on puisse continuer comme ça.
Pour le référendum, Jean-Louis Borloo évoque "une question de fond qui est la fiscalisation globale".
Il demande au gouvernement d'y réfléchir pour l'appliquer "avant la fin de l'année" :
François Hollande a été élu pour l’apaisement, pour qu’il n’y ait pas de tension ethniques, entre les quartiers … On voit bien qu’il y a des tensions de plus en plus forte, que la colère de l’industrie, de l’agriculture est en train de monter …
Je me pose vraiment la question de savoir s’il ne faut pas refixer un cap, redonner la parole aux Français et dire "voilà notre ligne politique, notre cap".