"Très drôle". Marion Maréchal-Le Pen rit jaune, ce 16 octobre, lorsqu'elle est interrogée sur RTL à propos du tweet dans lequel un attaché parlementaire socialiste la traite de "salope" , s'inspirant de Guy Bedos.
Mais Marion Maréchal ne se contente évidemment pas de dénoncer ledit tweet. Elle en profite pour attaquer le PS qui tiendrait, selon elle, un double discours.
Voilà ce qu'elle déclare :
"Non seulement le sénateur qui emploie cet assistant l'a défendu, mais de surcroît, un certain nombre de responsables PS, notamment madame Rossignol, porte-parole socialiste, nous explique que 'bon c'est vrai c'était pas utile, c'était grossier, mais elle l'a quand même bien mérité'.
"
Ce n'est pas ce qu'a dit Laurence Rossignol. La porte-parole du PS a qualifié ce tweet de "stupide, grossier et inutile" , et a aussi fait le lien avec le grand-père de la députée, "premier insulteur de la vie politique française": Jean-Marie Le Pen. Selon elle, Marion Maréchal-Le Pen n'avait pas les mêmes indignations lorsque son grand-père dérapait.
Marion Maréchal-Le Pen rappelle ensuite "l'affaire de la poule" et l'indignation des femmes de gauche, qui avaient volontairement boycotté le début des questions au gouvernement pour protester contre le machisme de leurs collègues masculins.
La députée FN y voit "deux poids, deux mesures" :
"Donc c'est vrai qu'il y a deux poids deux mesures entre l'affaire du caquetage qui a fait tout un brouhaha, à juste titre d'ailleurs, ça n'était pas tolérable. Je me rends compte qu'entre se faire traiter de poule et de salope, semble-t-il, l'un est moins grave que l'autre. [...]
Le Parti socialiste met un point particulier à défendre l'image de la femme et à lutter contre la misogynie. J'aimerais qu'il mette ses actes en cohérence avec ses paroles.
"
Voir la vidéo (en tout début d'interview) :