Un attaché parlementaire PS revisite Guy Bedos et qualifie Marion-Maréchal Le Pen de "conne" et de "salope"

Publié à 19h11, le 14 octobre 2013 , Modifié à 06h20, le 15 octobre 2013

Un attaché parlementaire PS revisite Guy Bedos et qualifie Marion-Maréchal Le Pen de "conne" et de "salope"
(Capture d'écran)

Jean Bourdeau récidive. L'homme est attaché parlementaire du sénateur socialiste Jean-Pierre Michel et se fait à nouveau remarquer sur Twitter, après avoir proposé de tirer des coups de canon sur le Printemps français. 

Cette fois, alors qu'il se présente officiellement comme "attaché parlementaire, adhérent socialiste de Châteaudun", il s'en prend à la députée du Front national Marion Maréchal-Le Pen : 

Une référence à la récente sortie de Guy Bedos qui la semaine passée qualifiait dans des mêmes termes Nadine Morano. 

Et l'attaché parlementaire assume et en rajoute dans les tweets suivants.  

 

Contacté par le Lab, l'entourage de Marion Maréchal-Le Pen assure qu'une plainte va être déposéeà l'encontrer de l'attaché parlementaire. "Il nous a bien confirmé que les tweets venaient de lui, on va saisir la justice, les avocats determineront l'objet de la plainte", précise-t-on. 

De plus, l'équipe de la députée du Front national a envoyé un courrier adressé à Harlem Désir, premier secrétaire du PS, et Jean-Pierre Bel, président du Sénat, pour "attirer l'attention sur ce comportement qui vient des rangs du Parti socialiste". 

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On va le faire savoir. Il est quand même assistant parlementaire, candidat à une élection, donc on a envoyé une lettre à Jean-Pierre Bel et Harlem Désir, eux qui sont très à cheval sur la défense des droits des femmes, on leur demande s'ils trouvent ça normal.

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Avant de faire le lien avec l'incident de l'Assemblée nationale qui a touché la députée écologiste Véronique Massonneau : 

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Là, c'est un peu plus grave que des caquètements de poule. La notion de salope est encore plus dégradante. Salaud, c'est sur le comportement, salope, c'est une question de nature …

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En juin 2013 , ce même Jean Bourdeau partageait sa volonté de voir tirer sur le Printemps français, alors que des membres de l'organisation opposée au mariage des homosexuels poursuivaient ses manifestations contre le texte adopté par les parlementaires. 

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Bonaparte tira des coups de canons face aux ennemis de la République ! Valls devrait faire de même, concernant le Printemps francais !

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"Une plaisanterie", avait jugé à l'époque son sénateur, Jean-Pierre Michel, qui l'a soutenu. Jean Bourdeau, lui, avait assumé ses propos et expliquait au Lab ne rien regretter.

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C'était une boutade, je n'irai pas jusqu'à dire une provocation, … quand on voit les propos que les opposants tiennent, on est dans le même registre. On répond avec les mêmes armes. Béatrice Bourge a quand même dit qu'ils allaient faire tomber le pays.

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Mise à jour, 19h20 : 

Dans la foulée, Jean-Pierre Michel, sénateur pour qui il travaille, l'a soutenu publiquement en mettant en avant sa liberté de tweeter, et en jugeant qu'il s'agissait, à nouveau, d'humour : 

Mise à jour, 20h20, avec l'annonce de la plainte de Marion Maréchal-Le Pen. 

Du rab sur le Lab

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